INVITÉ RTL - Mort du chef du Hamas : "Une escalade très grave qui nous éloigne d'une issue positive", estime Malbrunot

Les Gardiens de la révolution accusent Israël d'avoir commandé la frappe qui a tué le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh. Ce dernier négociait un cessez-le-feu entre Israël et Gaza.

Le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, est mort

Crédit : SAID KHATIB / AFP

IRAN - Mort du chef du Hamas : "C'est une escalade très grave", estime Georges Malbrunot

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Le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, est mort dans la nuit du mardi au mercredi 31 juillet, tué dans une frappe à Téhéran, a annoncé le mouvement islamiste qui accuse Israël d'être à l'origine de l'assassinat. Ismaïl Haniyeh participait la veille à la cérémonie d'investiture du président iranien Massoud Pezeshkian.

"C'est une annonce extrêmement importante pour plusieurs raisons. Tout d'abord en raison du lieu où elle a lieu, un lieu très sensible, en Iran. Le timing est également très sensible puisque ça intervient après des frappes israéliennes au Liban, alors aussi qu'il y a des négociations sur la libération des otages israéliens détenus par le Hamas", explique le grand reporter Georges Malbrunot, invité sur RTL.

Ismaïl Haniyeh était l'un des acteurs majeurs dans la négociation d'un cessez-le-feu entre Israël et Gaza. "Les négociations qui avaient lieu actuellement (…) vont être interrompues. Ça ne veut pas dire qu'elles vont s'arrêter complètement, mais ça va évidemment durcir la position du Hamas. C'est une escalade qui est très très importante puisque c'est la deuxième fois en six mois qu'Israël assassine un responsable du Hamas", rappelle le journaliste. "C'est une escalade très grave qui nous éloigne en tout cas d'une issue positive, favorable à court terme, sur cette question très importante du cessez-le-feu à Gaza."

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