Volodymir se remet de ses blessures à l'arrière du front. Ce soldat de 40 ans fait partie d'un bataillon de reconnaissance. Il y a quelques semaines, avec trois de ses hommes, il s'est retrouvé encerclé par les hommes de Wagner. "Ils ont commencé à nous attaquer sans s'arrêter, toutes les heures, toutes les trente minutes, toutes les vingt minutes, de gauche, de droite, de tous les côtés au même moment. Ils attaquaient en petit groupe. Sept ou dix combattants, mais on les tuait tous", raconte-t-il.
Lui et ses hommes arrivent à capturer quatre combattants de Wagner et à récupérer leur radio. "Certains pensent que Wagner est une unité d'élite, mais pas du tout. Ce sont juste des criminels sortis de prison. Ils n'ont aucune préparation pour la guerre. Ceux que nous avons attrapés n'avaient reçu aucun entraînement, ils n'avaient même pas les bonnes armes", poursuit-il.
Comme Volodymir a pu le constater, Wagner compte sur le nombre pour faire la différence, quitte à envoyer ses hommes à une mort certaine. "Ils envoient beaucoup de soldats et d'armes au même endroit et ils détruisent tout sur leur passage, immeuble après immeuble", explique le soldat ukrainien.
Volodymir s'en est sorti miraculeusement, mais un de ses hommes est mort dans ce face-à-face, à la suite d'un tir d'artillerie sur leur position.
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