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Vladimir Poutine, le 27 avril 2020 à Saint-Pétersbourg
Crédit : Alexey DANICHEV / SPUTNIK / AFP
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C'est sans doute l'un des secrets les mieux gardés du Kremlin : l'état de santé de Vladimir Poutine, au centre de nombreuses rumeurs depuis des années. Et particulièrement depuis le début de l'invasion en Ukraine. Le président russe est-il malade ? Ses dernières apparitions à la télévision viennent encore renforcer les doutes, souvent assis, le visage gonflé, on le voit rarement se déplacer.
Et puis il y a cette vidéo publiée il y a quelques jours : un entretien de plusieurs minutes entre le président et son ministre de la Défense. On y voit Vladimir Poutine, les mains agrippées au bord de la table, le visage fermé, parfois traversé d'un rictus de douleur. Sa jambe droite ne cesse de bouger. Aucun médecin n'a commenté cette scène qui montrerait un début de maladie de Parkinson.
Mais pour le média russe indépendant Proekt, exilé aux États-Unis, Vladimir Poutine souffre d'un cancer de la thyroïde. Son visage bouffi serait dû à son traitement. Selon une longue enquête du site Internet, le maître du Kremlin aurait consulté 35 fois en quatre ans un spécialiste russe de ce cancer. Il aurait passé 166 jours à ses côtés dans sa résidence au bord de la mer noire.
Vladimir Poutine serait aussi adepte des médecines traditionnelles. Il se baignerait dans une clinique de l'Altaï, en Asie centrale, dans du sang de bois de cerfs. Un traitement conseillé par son ministre de la défense Sergueï Choïgou.
Autre hypothèse, celle du coup de bluff. Cette apparence de santé dégradée pourrait tout aussi bien être un leurre de la part d'un dirigeant russe formé aux techniques de manipulation pendant ses années au KGB. Certains fins connaisseurs des dessous du Kremlin affirment en effet que Vladimir Poutine ne va pas si mal, mais qu'il feint d'être au plus mal, pour dissuader ses ennemis de faire un coup d'état contre lui, tant il serait proche de la fin.
"Il pourrait s’agir d’une manœuvre", abonde l'Historien Pierre Grosser auprès du Parisien. Se montrer affaibli pourrait également avoir comme objectif pour Poutine "d’engendrer des spéculations, afin que les Occidentaux se disent, par exemple, qu’il faut vite traiter avec le président russe", explique-t-il ainsi. "Ce n'est pas exclu", estime-t-il. Avec Vladimir Poutine, force est de constater que rien ne l'est jamais vraiment.
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