Guerre en Ukraine : "Si un autre pays interfère", "il y aura une réponse", menace Vladimir Poutine

Vladimir Poutine a une nouvelle fois brandi la menace nucléaire ce mercredi 27 avril lors d'une prise de parole à Saint-Pétersbourg. Le chef d'État a annoncé que "l'opération militaire spéciale depuis le 24 février [en Ukraine] sera remplie" coûte que coûte. 

Le président russe a alors évoqué le cas d'une éventuelle intervention extérieure venant aider l'Ukraine. Si un pays "souhaite s'ingérer dans les événements", "alors ils doivent savoir qu’ils créeront une menace géopolitique pour nous, et qu’il y aura une réponse, une frappe de réponse rapide", a-t-il prévenu. Vladimir Poutine a même évoqué l'utilisation d'armes nucléaires, sans directement les mentionner : "Nous avons pour cela des instruments que personne n’a aujourd’hui, et nous utiliserons ces outils si c’est nécessaire, je souhaite que tout le monde le sache". 

Le mercredi 20 avril dernier, l'armée russe a annoncé le premier tir d'essai réussi du missile balistique intercontinental Sarmat. Avec sa portée de 10.000 km et ses 12 têtes nucléaires, cette arme est surnommée "Satan 2" par l'OTAN et serait capable de raser un pays de la taille de la France en quelques secondes. Une nouvelle force de dissuasion que le Kremlin ne manque pas d'utiliser face aux nations occidentales pouvant être tentées d'intervenir militairement en Ukraine.

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