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Russes et Ukrainiens se sont rencontrés à Instabul pour une nouvelle session de pourparlers.
Crédit : Handout / TURKISH PRESIDENTIAL PRESS SERVICE / AFP
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Un pas pourrait avoir été franchi vers un règlement diplomatique du conflit ukrainien. A l'issue d'une nouvelle session de pourparlers à Istanbul, en Turquie, le négociateur en chef ukrainien David Arakhamia a déclaré mardi 29 mars que "les résultats de la réunion d'aujourd'hui sont suffisants pour une rencontre au niveau des chefs d'Etat". Moscou s'y était jusque-là toujours refusé.
Pays hôte des pourparlers, la Turquie a salué les "progrès les plus significatifs" sur le sujet depuis le début de la guerre. "Désormais il reviendra aux ministres des Affaires étrangères des deux pays de se réunir pour résoudre les questions les plus difficiles", a ajouté le chef de la diplomatie turque Mevlüt Cavusoglu.
La réunion a duré trois heures pendant lesquelles la Russie a décidé, dans le but "d'accroître la confiance", de "radicalement" réduire son activité militaire dans les régions de Kiev et de Tcherniguiv, à 120 kilomètres au nord-est de la capitale.
Le chef de la délégation russe et représentant du Kremlin, Vladimir Medinski, a indiqué que les propositions "claires" de l'Ukraine allaient être "étudiées très prochainement et soumises au président" Vladimir Poutine.
"En ce qui concerne une rencontre des deux présidents, nous avons dit depuis le début qu'elle sera possible lorsqu'il y aura un accord (...) La rencontre pourrait être multilatérale, avec la participation d'Etats garants", a-t-il ajouté avant de "proposer" que cette rencontre ait lieu pour parapher l'accord. "A condition d'(effectuer) un travail rapide sur l'accord, et de trouver les compromis nécessaires, la possibilité des conclure un accord se rapprochera", selon lui.
L'Ukraine s'engagerait à à une neutralité sous réserve d'avoir des puissances étrangères garantissant sa sécurité. Le pays accepterait en outre de ne pas accueillir de bases militaires étrangères sur son sol et d'adopter un statut "non nucléaire".
Kiev propose que ces garanties ne couvrent pas dans l'immédiat la Crimée, annexée par la Russie en 2014, ni les territoires séparatistes du Donbass. Ces différends feront l'objet de négociations ultérieures.
L'Ukraine réclamerait en échange que la Russie ne s'oppose pas à ce qu'elle rejoigne l'Union européenne (UE). Le négociateur russe a qualifié l'approche ukrainienne de "constructive" et indiqué que la Russie lui "donnera une réponse".
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