La Russie continue de maintenir la pression en Ukraine, et la situation commence à devenir critique pour la résistance. Un commandant du bataillon d'Azov, à Marioupol, lance un nouvel appel à l'aide, le deuxième en moins de 24 heures.
Svyatoslav Palamar intervient régulièrement sur les réseaux sociaux où il décrit la situation dans la ville assiégée de Marioupol. Comme dans ce message, ce jeudi matin, où le commandant adjoint du régiment d'Azov raconte la nuit passée sous les bombes et cette guerre qui n'en finit pas, qui dure déjà depuis plus de 60 jours. "Cette nuit, nous avons été visés par un nombre colossal de bombes au phosphore, il y a eu plus de 50 frappes aériennes. Nous avons reçu des missiles, des obus… Tout ce qu'un barbare peut utiliser contre l'humanité. Qui peut me dire pourquoi nous sommes seuls contre ces avions, ces bateaux de guerre ? À Marioupol, un jour dure une année".
Le militaire explique que la guerre à Marioupol a déjà coûté plus d'un milliard de dollars à la Russie en matériel et en armement. Avec cette somme on aurait pu construire près de 200 écoles ou jardin d'enfants, des hôpitaux modernes, des maternités. "Pensez-y", tonne-t-il, tout en demandant la libération de la ville et l'évacuation des habitants.
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