Alors que les Occidentaux se réunissent demain en Allemagne pour décider d'accroître ou pas leur aide militaire à l'Ukraine, son président, lui, maintient son objectif libérer toute l'Ukraine des forces russes. Et notamment la Crimée, ce territoire annexé par Moscou depuis 2014.
"La Crimée est notre terre, notre territoire", a déclaré jeudi 19 janvier le président ukrainien lors d'une visioconférence. Si au début du conflit, l'Ukraine n'envisageait pas de reprendre cette péninsule grande comme la Belgique à la Russie, c'est devenu un objectif au fil du temps, au fur et à mesure que Kiev engrangeait les succès sur le terrain.
Les attaques contre le territoire annexé en 2014 par Moscou se sont multipliées depuis l'été : un aérodrome russe en août, le pont de Crimée à l'automne, par lequel la Russie achemine troupes, matériel, denrées, dans le sud de l'Ukraine. Dernières attaques il y a trois jours avec des drones sur Sébastopol, le grand port militaire sur la mer Noire.
Pour faire entrer de nouveau la Crimée dans le giron ukrainien, Volodymyr Zelensky a donc lancé un appel aux Occidentaux : "Donnez-nous vos armes et nous récupérerons nos terres, a-t-il déclaré.