Le premier vice-ministre ukrainien des Affaires étrangères, Serguiï Kyslytsia, a affirmé lundi 2 juin que la Russie avait rejeté l'offre de l'Ukraine de "cessez-le-feu inconditionnel" lors de leur nouvelle session de pourparlers directs à Istanbul.
Si elle a refusé un cessez-le-feu inconditionnel, la Russie a proposé un cessez-le-feu partiel de "2-3 jours" sur certains secteurs du front, a annoncé le négociateur en chef russe, Vladimir Medinski. De son côté, l'Ukraine continue d'insister sur une trêve complète et inconditionnelle.
Lors de ces pourparlers, la Russie et l'Ukraine ont convenu d'échanger leurs prisonniers de guerre grièvement blessés ou âgés de moins de 25 ans. "Nous avons également convenu de restituer 6.000 contre 6.000 corps de soldats tombés au combat", a ajouté le ministre ukrainien de la Défense, Roustem Oumerov.
Cette deuxième session de négociations directes entre les deux pays intervenait au lendemain d'une attaque ukrainienne de drones d'une ampleur inédite contre l'aviation militaire russe. L'explosion de deux ponts en Russie a aussi provoqué des accidents de trains, dont l'un a fait sept morts.
Ces discussions sous médiation turque n'ont duré qu'une heure à Istanbul. Le principal négociateur ukrainien a indiqué que Kiev avait proposé une nouvelle rencontre à la Russie "entre le 20 et le 30 juin". Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a de nouveau proposé d'accueillir un sommet Poutine-Zelensky-Trump "à Istanbul ou Ankara".
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