Guerre en Ukraine : Moscou propose une nouvelle séance de pourparlers avec Kiev le 2 juin à Istanbul

Des échanges entre la Russie et l'Ukraine avaient eu lieu, déjà à Istanbul, le 16 mai dernier.

Sergueï Lavrov, le ministre des Affaires étrangères russe, le 18 février 2022

Crédit : HANDOUT / RUSSIAN FOREIGN MINISTRY / AFP

Je m'abonne à la newsletter « Infos »

Un deuxième cycle de négociations ? La Russie a fait, ce mercredi 28 mai, une nouvelle proposition de pourparlers directs à l'Ukraine, du côté d'Istanbul, le lundi 2 juin. La délégation russe "est prête à présenter" un "mémorandum", qui doit exposer les conditions de Moscou pour un accord de paix durable.

"Notre délégation, dirigée par (Vladimir) Medinski, est prête à présenter ce mémorandum à la délégation ukrainienne et à fournir les explications nécessaires lors d'un deuxième cycle de négociations directes reprenant à Istanbul lundi prochain, le 2 juin", a indiqué Sergueï Lavrov, le ministre russe des Affaires étrangères.

Des discussions avaient été menées à Istanbul le 16 mai dernier, les premiers échanges de paix directs entre Kiev et Moscou depuis le printemps 2022. Les deux adversaires n'avaient pas réussi à s'entendre sur une issue diplomatique au conflit.

Sergueï Lavrov a déclaré espérer que "ceux qui sont sincèrement intéressés" dans "la réussite du processus de paix" soutiennent la tenue de ce deuxième cycle de négociations. Pour l'Ukraine, la Russie doit fournir à l'avance ses conditions en vue d'une paix pour que cette nouvelle rencontre donne des résultats. "Nous ne sommes pas opposés à de nouvelles réunions avec les Russes et attendons leur mémorandum", a déclaré le ministre ukrainien de la Défense, Roustem Oumerov,

Plus tôt dans la journée, le Kremlin a fait savoir qu'il était contre la proposition de Volodymyr Zelensky. Ce dernier s'est récemment prononcé en faveur de la tenue d'un sommet trilatéral avec Vladimir Poutine et Donald Trump. En visite à Berlin, le président ukrainien a accusé la Russie d'entraver les pourparlers de paix en cherchant "des raisons de ne pas arrêter la guerre".

La rédaction vous recommande