Lors d'une conférence de presse vendredi 10 janvier, Joe Biden a déclaré que Vladimir Poutine était en "mauvaise posture", et qu'il était "vraiment important de ne lui laisser aucun répit". Ce même jour, les gouvernements américain et britannique ont annoncé de nouvelles sanctions coordonnées contre le secteur énergétique russe, notamment contre Gazprom Neft.
Ces sanctions ont pour objectif de saper "la plus grande source de financement du Kremlin" au service de l'effort de guerre en Ukraine. À quelques jours de l'investiture du président américain élu Donald Trump, le département du Trésor a détaillé une série de sanctions visant entre autres deux des principales sociétés russes du secteur, Gazprom Neft et Sourgoutneftegaz.
Londres a aussi sanctionné ces deux entreprises, "qui produisent à elles seules plus d'un million de barils de pétrole par jour, soit une valeur d'environ 23 milliards de dollars par an aux prix actuels". "Ces sanctions frapperont durement tous les maillons clés de la chaîne de production et de distribution du pétrole russe", a indiqué Daleep Singh, conseiller adjoint à la sécurité nationale de la Maison-Blanche pour l'économie internationale.
Le président américain Joe Biden a souligné que ces sanctions auront "un impact bien plus profond sur la capacité de la Russie de continuer d'agir telle qu'elle le fait dans sa conduite de la guerre". Le ministère britannique des Affaires étrangères a également assuré que les revenus pétroliers sont "vitaux pour l'économie de guerre de la Russie, représentant environ un quart de l'ensemble du budget russe en 2023".
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a salué des mesures américaines et britanniques qui "portent un coup important au fondement financier de la machine de guerre russe". Ces sanctions viennent s'ajouter aux nombreuses mesures déjà mises en place, notamment l'introduction d'un prix plafonné pour le pétrole russe, depuis décembre 2022.
Washington avait annoncé le 21 novembre une série de restrictions visant une cinquantaine d'établissements bancaires russes, dont la filiale financière de Gazprom, Gazprombank, afin, déjà, de réduire les revenus issus de la vente des hydrocarbures.
Interrogé sur le sort de ces sanctions sous le prochain gouvernement, un haut responsable américain a estimé, lors d'un échange avec la presse, que c'était "totalement de son ressort de décider si, quand et dans quelles conditions il pourrait lever les sanctions que nous avons mises en place".
Il a ajouté que ces mesures fourniraient, en affaiblissant Moscou, un "levier significatif" tant à l'administration de Donald Trump qu'à l'Ukraine "pour négocier une paix juste et durable".
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