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Emmanuel Macron s'est rendu à Washington, ce lundi 24 février.
Crédit : TASOS KATOPODIS / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / GETTY IMAGES VIA AFP
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Trois ans après l'attaque de la Russie, le 24 février 2022, la guerre en Ukraine est arrivée à un tournant. Et à l'occasion de cette date anniversaire, une douzaine de dirigeants occidentaux se trouvent à Kiev. Dans le même temps, Emmanuel Macron s'est rendu aux États-Unis pour rencontrer Donald Trump, ce lundi 24 février, pour un rendez-vous en tête-à-tête. Le président français va tenter de convaincre son homologue états-unien que ni les Européens ni les Ukrainiens ne peuvent être mis sur la touche lors des discussions entre Washington et Moscou.
Une chose qui sera loin d'être aisée. Car le mouvement MAGA (Make America Great Again), avec J.D. Vance, le vice-président, et Elon Musk en tête, fait de plus en plus pression sur Donald Trump. L'objectif d'Emmanuel Macron est donc de jouer sur l'orgueil du Républicain et de le persuader qu'une victoire russe ne serait pas une victoire américaine et que Vladimir Poutine va tenter de le mener en bateau.
Ça ne serait pas la première fois que le chef d'État russe essaye de tromper son monde. Il l'avait déjà fait en signant les accords de Minsk 1 et 2 avant d'envahir la Crimée, en 2014, puis le Donbass.
Emmanuel Macron pourra également compter sur le soutien d'Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, et de Keir Starmer, Premier ministre britannique, qui arrivent, respectivement, ce mardi et ce jeudi à Washington.
Cette rencontre est d'autant plus importante car Donald Trump a récemment pris des décisions qui ne vont pas vraiment dans le sens des Européens et des Ukrainiens. Le président états-unien affiche toujours sa volonté de rencontrer Vladimir Poutine. Ce rendez-vous pourrait même arriver dès le début du mois de mars en Arabie saoudite. De son côté, le Kremlin indique que des entretiens entre diplomates américains et russes sont déjà programmés pour les prochaines semaines.
Les États-Unis comptent même faire voter, ce lundi à l'ONU, une résolution demandant la fin rapide du conflit ukrainien. Washington espère également faire pression sur les autres membres du G7 pour que la Russie ne soit plus pointée du doigt comme un agresseur de l'Ukraine. Pourtant à Bruxelles, la diplomatie européenne vient d'annoncer un seizième paquet de sanctions contre Moscou, visant particulièrement les navires fantômes, ceux qui ne battent pas pavillon russe, mais qui transportent clandestinement du pétrole russe.
Cependant, les Européens ne sont pas prêts à lâcher Kiev. Et pour cause, ils ont assuré, les Franco-Britanniques en tête, être prêts à déployer, en cas de cessez-le-feu, une force de 30.000 hommes pour surveiller, entre autres, l'espace aérien ukrainien afin d'empêcher les Russes d'attaquer. Une opération à laquelle doivent également prendre part les États-Unis en assurant les arrières des Européens.
Mais Donald Trump brandit la menace de retirer les troupes états-uniennes d'Europe et de ne plus protéger le continent en cas d'agression russe. Une menace que prend très au sérieux Friedrich Merz, futur chancelier allemand, qui a réaffirmé que la priorité doit être la création d'une capacité de défense européenne autonome parallèle à l'OTAN. Trois ans après l'attaque russe, la guerre en Ukraine est à un tournant.
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