Une vingtaine de bébés, nés de mères porteuses et qui ont à peine quelques jours, sont réfugiés dans un abri anti-bombe à Kiev, au 25e jour de l'offensive russe. Sur les images publiées par une clinique de la capitale ukrainienne sur Youtube, on les voit emmitouflés dans des berceaux de fortune, les uns à côté des autres.
Tout a dû être improvisé quand Kiev a été frappée par l'armée russe pour la première fois, il y a une vingtaine de jours. Cherchant à rassurer les parents qui vivent à l'étranger et sont dans l'attente pour les récupérer, la direction de la clinique ukrainienne a publié un message sur son site Internet expliquant que les bébés vont bien, que leur personnel s'occupe d'eux 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24.
"Il y a une angoisse terrible (pour les parents ayant fait appel à la gestation pour autrui, GPA), ils cherchent des solutions pour se rendre à la frontière. Ils sont prêts à affronter une situation de guerre, ils feraient tout et n'importe quoi", explique Caroline Mecary, une avocate qui s'occupe d'une dizaine de familles en France.
L'Ukraine, l'un des rares pays qui proposent la GPA aux étrangers, est devenue depuis 2015 une destination privilégiée pour les parents en quête de mères porteuses. Mais de nombreux parents ne peuvent plus aller les chercher depuis le début de la guerre. En Ukraine, c'est plus d'une centaine de bébés qui naissent de mère porteuse chaque mois.
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