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Guerre à Gaza : après l'annonce d'un cessez-le-feu, des frappes israéliennes font 20 morts
Alors qu'un accord de cessez-le-feu a été annoncé, vingt personnes sont mortes dans des frappes israéliennes, ce mercredi 15 janvier, dans la bande de Gaza.
Le cauchemar des Palestiniens n'est pas encore complètement terminé. Car Tsahal, l'armée israélienne, continue de mener des frappes sur la bande de Gaza. Ce mercredi 15 janvier, en fin de journée, vingt personnes ont été tuées dans des bombardements, a annoncé la Défense civile de la bande de Gaza.
Dix-huit personnes sont mortes dans trois frappes distinctes sur la ville de Gaza, a indiqué Mahmoud Bassal, porte-parole de cet organisme chargé des opérations de secours. Deux autres personnes ont été tuées dans un raid aérien sur Khan Younès, dans le sud du Territoire palestinien, a-t-il ajouté.
Alors que les négociations se poursuivaient, débouchant sur un accord de cessez-le-feu entre le Hamas et Israël, dont les "derniers détails" sont en cours de finalisation, selon le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, Tsahal a multiplié les frappes meurtrières sur la bande de Gaza. Mercredi, au moins 47 personnes ont péri, selon les secours locaux.
Début du cessez-le-feu ce dimanche
Le Premier ministre du Qatar, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, dont le pays est l'un des médiateurs, a indiqué que l'accord "entrera en vigueur le dimanche 19 janvier". Il a précisé que "la première phase durera 42 jours et comprendra un cessez-le-feu ainsi que le retrait des forces israéliennes vers l'est, loin des zones peuplées".
Après l'annonce d'un accord, les Palestiniens ont massivement célébré ce qui pourrait être la fin d'un "cauchemar qui dure depuis plus d'un an", s'est réjouie Randa Samir, une déplacée palestinienne de 45 ans à Nousseirat, dans le centre de Gaza. "Nous avons perdu tant de monde, nous avons tout perdu", a-t-elle ajouté.
Les réactions internationales ont également afflué, célébrant un accord qui devra être "respecté", a écrit Emmanuel Macron. "Après quinze mois de calvaire injustifiable, soulagement immense pour les Gazaouis, espoir pour les otages et leurs familles", a ajouté le président français.
