Greta Thunberg amorce ce mercredi 13 novembre une nouvelle traversée de l'Atlantique pour rentrer en Europe, où elle compte bien assister à la COP 25, qui se tiendra à Madrid du 2 au 13 décembre. La jeune Suédoise de 16 ans et son père, Svante Thunberg, vont embarquer à bord du catamaran de 14 mètres d'un couple de particuliers qui les ont contactés pour leur proposer de les accompagner pour leur voyage retour.
Greta Thunberg achève donc sa tournée de 11 semaines en Amérique du Nord, où elle a tancé les dirigeants mondiaux à l'ONU, rencontré Barack Obama, reçu les clés de Montréal et sillonné les Etats-Unis et le Canada à bord d'une Tesla prêtée par Arnold Schwarzenegger.
"Ce fut extrêmement instructif", a confié Greta Thunberg dans un coupe-vent trop grand, à la veille du voyage. Elle a aussi dressé un bilan de son séjour et n'a pas semblé très optimiste sur la vitesse à laquelle les choses avancent pour l'environnement : "Beaucoup de choses ont changé dans le bon sens, mais plusieurs mois se sont écoulés sans action véritable, sans que les gens se rendent compte de l'urgence".
Au sujet de Donald Trump, elle a suggéré que son déni climatique a peut-être paradoxalement dopé la mobilisation climatique : "Il est tellement extrême, et dit des choses si extrêmes, que les gens se sont réveillés d'une certaine façon".
Si Greta Thunberg sait où elle sera début décembre -à Madrid pour la COP 25 avant de rentrer chez elle- elle n'a en revanche encore rien prévu pour 2020 en ce qui concerne son engagement pour le climat et l'environnement. Sa rentrée des classes aura lieu en août. Mais elle ne compte pas mettre son combat de côté pour autant : "Si je suis invitée, j'essaierais d'aller dans des endroits où je ne suis jamais allée, d'abord en Asie, et bien sûr à des réunions de dirigeants mondiaux... si je suis invitée".
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