Le président américain élu Donald Trump entrera en fonction le 20 janvier 2025, mais il est déjà en train de choisir les membres de sa future administration. Les profils détonnent. Elon Musk, nommé à l'efficacité gouvernementale, n'est pas le seul personnage atypique de la nouvelle équipe Trump.
Dernière recrue en date : Linda MacMahon, une figure du catch, a été nommée Secrétaire à l’Éducation mardi 19 novembre. Ancienne directrice de la puissante fédération américaine de catch, la WWE, c'est aussi une donatrice importante du Parti républicain. En 2017, Donald Trump l'avait déjà nommée ministre chargée des petites et moyennes entreprises. Elle obtient un poste-clé, dans un contexte tendu autour de l'éducation. Donald Trump souhaite décentraliser la gouvernance de l'éducation et laisser chaque État décider, ce qui pourrait entraîner à terme de fortes disparités entre les États démocrates et les États républicains.
Cette nomination arrive après une série d'autres, déjà plutôt baroques. À la Santé, c'est un militant anti-vaccin et complotiste qui est nommé : Robert F. Kennedy Jr, le neveu de l'ancien président américain John Fitzgerald Kennedy. Un présentateur de Fox News devient Secrétaire de la Défense, Pete Hegseth. Ancien major de l'armée américaine, il devra réformer une institution de plus de 2 millions d'employés.
On peut aussi parler d'une admiratrice de Vladimir Poutine à la direction du renseignement (Tulsi Gabbard) ou d'un fervent défenseur de la fracturation hydraulique, une méthode controversée et polluante d'extraction de gaz et de pétrole, à l’Énergie ( Chris Wright). Matt Gaetz, un homme qui a fait l'objet d'une enquête pour trafic sexuel et qui a été condamné pour relations sexuelles avec une mineure, a été nommé au poste de procureur général.
Ce sont tous des soutiens de la première heure de Donald Trump, des personnes dont il a besoin et qui le soutiennent dans sa volonté de détricoter l'État fédéral. La cible de Donald Trump et de ses nouveaux ministres sont les agences fédérales et leurs fonctionnaires, accusés par le politicien d'être corrompus et trop nombreux.
Cette méfiance envers les institutions s'est déjà traduite dans les faits : l'équipe de Trump ne "respecte pas les règles de transition du pouvoir", dénonce ce mercredi matin le média américain Washington Post. Par exemple, Donald Trump ne passe pas par le Département d'État pour appeler des chefs d'États étrangers : il le fait sans téléphone sécurisé et sans interprète officiel, selon les journalistes. C'est par exemple le cas des appels passés à Vladimir Poutine, à Emmanuel Macron ou encore au prince saoudien Mohammed ben Salmane suite à son élection.
Donald Trump refuse aussi que le FBI passe en revue les profils des personnes qu'il a nommées. Les experts américains se disent très inquiets pour la sécurité nationale américaine.
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