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Donald Trump nomme l'antivax et complotiste Robert F. Kennedy ministre de la santé

Robert F. Kennedy Jr, notoirement connu pour son scepticisme vis-à-vis des vaccins, a été nommé au ministère de la Santé par Donald Trump, jeudi 14 novembre.

Robert F. Kennedy Jr., le 24 mai 2024, à Washington

Crédit : Kevin Dietsch / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP

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Jeudi 14 novembre, Donald Trump a annoncé qu'il voulait confier le ministère de la Santé à Robert F. Kennedy Jr, notoirement sceptique vis-à-vis des vaccins. Sur ses réseaux sociaux, le président élu a écrit que le ministère de la Santé "jouera un grand rôle pour assurer que tout le monde soit protégé des produits chimiques, polluants, pesticides, produits pharmaceutiques et additifs alimentaires dangereux".

Robert F. Kennedy Jr, neveu du président assassiné John F. Kennedy, est un ancien avocat en droit de l'environnement sans formation scientifique. Il a noué une alliance improbable avec Donald Trump depuis qu'il a renoncé en août 2024 à être candidat indépendant à l'élection présidentielle.

Il a propagé des théories du complot, sur les vaccins contre le Covid-19 comme sur de prétendus liens entre vaccination et autisme, et réclame l'arrêt de l'ajout de fluor dans l'eau courante. Cette mesure de santé bucco-dentaire est considérée par la communauté médicale comme une grande réussite sanitaire.

Un homme à la personnalité insaisissable

Robert F. Kennedy Jr souhaite aussi lutter contre la malbouffe et s'est prononcé pour un droit à l'avortement s'arrêtant à la viabilité du fœtus (environ 24 semaines). L'homme à la personnalité insaisissable a été accro à l'héroïne dans sa jeunesse. Durant la campagne, il a raconté avoir abandonné le cadavre d'un ourson dans Central Park, à New York, et avoir dû se faire retirer un ver du cerveau.

Donald Trump, qui prêtera serment le 20 janvier, considère que sa "plus grande erreur" lors de son premier mandat (2017-2021) avait été de choisir "des personnes qui n'étaient pas loyales". Pour sa nouvelle administration, "les choix de Trump répondent à deux critères : la loyauté et la rupture", analyse Todd Belt, professeur de sciences politiques à l'université George Washington.

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