En amont de la conférence organisée sur la solution à deux États par Paris et Riyad ce lundi 28 juillet à New York, Emmanuel Macron a surpris en annonçant le 24 juillet que la France reconnaîtrait un État de Palestine en septembre. Pour l'ambassadeur d'Israël en France, Joshua Zarka, la France n'est plus actuellement "un partenaire positif qui aide à faire avancer la paix au Moyen-Orient".
L'annonce du président de la République n'a pas forcément surpris. "On savait qu'il y avait cette intention, qu'il y avait cette idée de faire la reconnaissance avec certaines conditions, indique l'ambassadeur avant de poursuivre. Mais maintenant, une fois que le sens des choses a complètement changé, qu'il n'y a plus de conditions, qu'il y a la reconnaissance et ensuite une certaine espérance qu'effectivement ces choses vont se faire, c'est terrible".
Ces conditions devaient être la réforme de l'autorité palestinienne, la libération des otages et la démilitarisation du Hamas. Elles sont d'ailleurs à l'ordre du jour de la conférence à New York. Une conférence qui "ne sert à rien" pour Joshua Zarka et à laquelle "Israël n'a pas été invité". "Ça prouve le ridicule de cet exercice", ajoute-t-il.
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