Au moins 413 personnes ont été tuées à Gaza dans des frappes menées par Israël dans la nuit du 17 au 18 mars, selon un bilan provisoire du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas. Ces frappes, d'une violence sans précédent depuis le début de la trêve le 19 janvier, ont été décidées par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ministre de la Défense Israël Katz à la suite du "refus répété du Hamas de libérer nos otages ainsi qu'à son rejet de toutes les propositions qu'il a reçues de l'envoyé présidentiel américain Steve Witkoff et des médiateurs", indique un communiqué du gouvernement israélien.
"Jusqu'ici, 413 martyrs ont été amenés dans les hôpitaux de la bande de Gaza après les multiples frappes" israéliennes, a indiqué le ministère dans un communiqué, ajoutant que "de nombreuses victimes" étaient encore sous les décombres. Selon un responsable israélien qui s'est exprimé sous le couvert de l'anonymat, ces frappes ont visé la hiérarchie civile et militaire du Hamas, et l'offensive durera "aussi longtemps que nécessaire". Israël combattra à Gaza "tant que tous les otages ne sont pas rentrés", a martelé le gouvernement israélien.
Le chef du gouvernement du Hamas dans la bande de Gaza, Essam al-Dalis, a été tué dans les frappes, a annoncé le mouvement islamiste dans un communiqué. Il fait partie d'une liste de quatre "dirigeants du gouvernement" de Gaza diffusée par le Hamas dans un "communiqué de condoléances", qui comprend également le ministre adjoint de l'Intérieur, le général Mahmoud Abou Watfa, et le directeur général des services de sécurité intérieure, le général Bahjat Abou Sultan.
Israël a consulté la présidence américaine avant de lancer ces frappes sur la bande de Gaza, a affirmé la Maison Blanche lundi soir.
"L'administration Trump et la Maison Blanche ont été consultées par les Israéliens à propos de leurs attaques à Gaza de ce soir", a déclaré la porte-parole de la présidence Karoline Leavitt sur la chaîne Fox News, ajoutant que "comme le président Trump l'a bien fait comprendre, le Hamas, les Houthis, l'Iran, tous ceux qui cherchent à terroriser non seulement Israël mais aussi les Etats-Unis d'Amérique, (devront) en payer le prix".
De son côté, le Hamas a accusé Israël d'avoir "décidé de torpiller l'accord de cessez-le-feu, exposant les prisonniers à Gaza à un sort incertain", selon un communiqué publié par le mouvement islamiste.
Le Hamas a également appelé le Conseil de sécurité de l'ONU à se réunir en urgence et à adopter une résolution pour contraindre Israël à "cesser l'agression" et retirer ses troupes de toute la bande de Gaza.
Désormais, l'accord de cessez-le-feu est menacé. Au cours de la première phase de l'accord de trêve, qui a expiré le 1er mars, le Hamas a rendu 33 otages, incluant huit morts, et Israël a libéré environ 1.800 détenus palestiniens.
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