Israël met une pression maximale sur le Hamas pour obtenir la libération des otages. Après la suspension de l'aide humanitaire, Israël décide désormais de ne plus fournir d'électricité à Gaza. Si l'électricité en provenance d'Israël n'a pas encore été coupée, les conséquences d'une telle décision seront très concrètes.
L'unique ligne électrique qui fonctionne depuis le début de la guerre alimente notamment l'une des trois usines de dessalement de Gaza. La mesure israélienne de couper cette électricité aura ainsi un impact sur 600.000 Gazaouis avec un risque d'ordre sanitaire, de propagation de maladies infectieuses qui peut toucher aussi bien la population locale que les otages, comme l'a souligné l'armée.
Pour le reste de l'électricité à Gaza, le Hamas utilise principalement des générateurs ainsi que des panneaux solaires. Et même si Israël a suspendu la fourniture du carburant nécessaire à leur fonctionnement il y a plus d'une semaine déjà, l'organisation islamiste devrait en avoir suffisamment pour au moins six semaines, selon les estimations.
Malgré cette situation de tension extrême, le négociateur américain au Moyen-Orient parle d'un accord avec le Hamas "dans les semaines à venir sur la libération", la prochaine phase de libération des otages.
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