Il y a un an jour pour jour, le 6 janvier 2020, les Américains allaient connaître une attaque saisissante contre le symbole de leur démocratie. Des milliers de partisans de Donald Trump partant à l’assaut du Capitole, siège des représentants du peuple.
Douze mois plus tard, l'ancien président est là où il aime être : au centre du jeu et des attentions. Et ce, pour une raison simple : il règne sur les conservateurs. Bien qu'il n'en ait pas le titre, dans les faits, il est le roi.
Un exemple concret : au mois de novembre prochain, il y aura un scrutin qui passionne déjà les Américains : les midterms, élections législatives de mi-mandat. Et Donald Trump, à coup de communiqué, adoube les candidats de son camp. Et parfois, il se venge. Malheur aux Républicains qui ont voté pour sa destitution, par exemple. À ceux-ci, il leur promet un enfer électoral. Ils auront, en effet, peu de chances de gagner.
Donald Trump, on le rappelle, c’est 74 millions de voix en 2020. Il a une base électorale qui ne bouge pas, et qui ne bougera sans doute jamais pour deux tiers de ceux qui ont voté pour lui.
Avec Trump, ils se sentaient plus en sécurité, plus fiers de leur drapeau. En clair, mieux dans leur pays. C’est le cas de Ronnie, en Virginie occidentale. Un État rural, montagneux, à 2h de Washington. La capitale a voté Joe Biden à 93 % des voix, trouver un soutien au républicain est donc ardu.
Ronnie avait un commerce, il est aujourd’hui retraité : il veut le retour de don ancien président..à tout prix. "Je ne suis pas du tout content des démocrates et je suis prêt à me battre : je veux dire prendre les armes aller dans la rue si vous voulez", explique-t-il au micro de RTL.
Il a déjà dit dans plusieurs interviews qu'il était prêt, et que ses électeurs seraient déçus s’il ne briguait pas un autre mandat. Son équipe s’occupe, elle, du financement.
Depuis un an, il a un souci, c’est que ses comptes Facebook et Twitter sont suspendus. Il va donc lancer ces prochaines semaines son propre réseau qui va s’appeler Truth "la vérité". Une plateforme sur laquelle il donnera ses vérités et où il répètera qu’il a gagné les dernières élections.
Deux éléments pourraient, en revanche, le ralentir : que les Républicains ne gagnent pas les élections de novembre, ou qu’il soit rattrapé par la justice. Il pourrait être inquiété deux affaires : l’enquête sur l’assaut du Capitole et une autre, à New York, sur des soupçons de fraude fiscale. Pour autant, il l'a tellement répété. Les démocrates, les médias et la justice étaient contre lui. Il pourrait donc passer aussi cet obstacle.
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