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Donald Trump estime que beaucoup d'Américains "aimeraient avoir un dictateur"

Qualifié de "dictateur" par le gouverneur de l'Illinois, Donald Trump a répondu en indiquant que beaucoup d’Américains aimeraient être dirigés par un dictateur, tout en assurant qu’il n’en était pas un.

Donald Trump, le lundi 25 août 2025.

Crédit : CHIP SOMODEVILLA / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP

Enzo Leanni & AFP

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Ce lundi 25 août, durant une conférence de presse improvisée et prolongée dans le Bureau ovale, Donald Trump a évoqué des sujets de sécurité et a formulé des récriminations contre ses opposants. Le président américain a notamment lancé une phrase provocatrice à propos de la population de son pays.

"Beaucoup de gens disent : ‘Peut-être que nous aimerions avoir un dictateur.’ Je n'aime pas les dictateurs. Je ne suis pas un dictateur. Je suis un homme doué de beaucoup de bon sens et intelligent", a déclaré celui qui est accusé de dérive autoritaire par ses opposants pour sa politique en matière d'immigration et de sécurité.

Le gouverneur démocrate de l'Illinois JB Pritzker, qui avait déjà qualifié ce week-end le président de "dictateur", a enfoncé le clou lundi à Chicago, grande ville dans le viseur de Donald Trump pour y déployer la Garde nationale : "Donald Trump veut utiliser l'armée pour occuper une ville américaine, punir ses dissidents et marquer des points politiquement. Si cela arrivait dans n'importe quel autre pays, nous n'aurions aucun mal à appeler ça une dangereuse prise de pouvoir."

Un futur ministère de la Guerre

"Vous envoyez l'armée et, au lieu de vous féliciter, ils vous accusent de prendre d'assaut la république", a répondu Trump. Il a également traité JB Pritzker de "sagouin", et lancé qu'il devrait "faire plus de sport", en référence à sa corpulence.

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Donald Trump a signé devant des journalistes un décret punissant quiconque brûle un drapeau américain, et ce bien que la Cour suprême ait considéré dans un arrêt de 1989 qu'un tel acte relevait de la liberté d'expression, un droit fondamental protégé par la Constitution. "Si vous brûlez un drapeau, vous aurez un an de prison, sans libération anticipée", a-t-il assuré.

Le républicain de 79 ans, qui s'est exprimé pendant 80 minutes sur les sujets les plus divers, avec force digressions, a par ailleurs indiqué qu'il entendait rebaptiser le ministère de la Défense pour lui donner le nom de "ministère de la Guerre", et ainsi revenir à une appellation qui a existé de 1789 à 1949.

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