États-Unis : des chercheurs travaillent sur un spray nasal contre la Covid-19

Des chercheurs de l'université de Pennsylvanie tentent de développer un spray nasal, permettant de produire de puissants anticorps capable de lutter contre le coronavirus.

Une femme portant un masque à New-York aux États-Unis (illustration)

Crédit : Angela Weiss / AFP

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Aux États-Unis, des chercheurs de l'université de Pennsylvanie tentent de développer un spray nasal contre le coronavirus, en partenariat avec la société de biotechnologie Regeneron.

L'idée de ce projet est de s'appuyer sur le principe de la thérapie génique en introduisant, via le nez et la gorge, du matériel génétique dans des cellules amenées en réponse à produire de puissants anticorps qui empêcheraient les infections à la Covid-19.

"L'avantage de notre approche est que vous n'avez pas besoin d'avoir un système immunitaire compétent pour que ce soit efficace", a vanter le professeur James Wilson, en charge du projet pour l'université de Pennsylvanie. Cette méthode, actuellement testée sur des animaux, pourrait protéger du coronavirus pendant une durée approximative de six mois pour une seule dose, selon les estimations du scientifique. Ce spray pourrait ainsi s'inscrire en complément des futurs vaccins.

Des effets secondaires moindres que ceux des vaccins

Pionnier de la thérapie génique, le professeur James Wilson a été contacté par le gouvernement américain en février dernier pour savoir si son laboratoire pouvait utiliser cette technologie en pleine expansion contre la Covid-19. Toutefois, son équipe n'a pu progresser qu'après que la société Regeneron ait développé un traitement novateur, basé sur un cocktail d'anticorps de synthèse.

L'Agence américaine des médicaments (FDA) a récemment accordé une autorisation en urgence à cette méthode, qui a notamment été utilisée pour soigner le président Donald Trump. Les chercheurs américains espèrent que ce spray pourra pousser les cellules nasales atteintes à produire les anticorps de Regeneron et ainsi bloquer toute infection au coronavirus sur la voie des poumons.

Par ailleurs, les chercheurs ont annoncé que les effets secondaires pourraient être moindres que ceux des vaccins sur le point d'être approuvés. L'université de Pennsylvanie et Regeneron prévoient de terminer leurs tests sur les animaux d'ici le mois de janvier, avant de demander à la FDA le feu vert pour des tests sur l'homme.

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