La nouvelle vice-présidente des États-Unis, Kamala Harris, a régulièrement été aperçue ces derniers mois portant des chaussures de la marque Converse. Lors d'un événement de campagne au mois d'octobre, l'ancienne sénatrice de la Californie avait même arboré une paire sur mesure, avec inscrit dessus "2020", année de l'élection présidentielle.
Ce choix vestimentaire a priori sans conséquence s'est pourtant retrouvé au cœur d'une polémique début 2021, lorsque le magazine Vogue a révélé sa couverture pour son numéro du mois de novembre, avec la vice-présidente, une paire de Converse aux pieds. Un choix éditorial qui avait agacé l'équipe de communication de Kamala Harris, qui affirme ne pas avoir été sondée au préalable, rapporte l'Associated Press. Robin Givhan, critique mode, avait regretté dans les colonnes du Washington Post que le magazine ait choisi une photo "trop familière", avançant que l'image "manquait de signes d'autorité et grandeur".
Il y a néanmoins une entreprise qui peut se réjouir du choix de cliché : Converse. Dans un article du média Quartz, repéré par BFMTV, le NPD Group, entreprise spécialisée en étude de marché, avance que les ventes de Converse chez les femmes ont doublé la semaine de l'inauguration de la vice-présidente, fin janvier, comparé à l'année précédente.
Toujours selon Quartz, la nouvelle a de quoi réjouir le fabriquant de chaussure américain, propriété de Nike, alors que celle-ci était mise en difficulté depuis plusieurs années sur le marché des vêtements sportifs aux États-Unis.
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