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CARTE - États-Unis : ces États où le droit à l'avortement est en danger

Moins d'une semaine après la décision de la Cour suprême de révoquer le droit constitutionnel à l'IVG, neuf États ont déjà interdit l'avortement.

Illustration d'une manifestante anti-avortement devant la Cour suprême à Washington.

Crédit : Kevin Dietsch / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP

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À peine la décision de la Cour suprême américaine de révoquer le droit constitutionnel à l'avortement prise, neuf États ont annoncé interdire immédiatement les interruptions volontaires de grossesse (IVG). Il s'agit majoritairement d'États du Midwest conservateurs.

L'avortement est désormais illégal dans l'Utah, l'Oklahoma, le Dakota du Sud, le Wisconsin, le Missouri, l'Arkansas, la Louisiane, le Kentucky et l'Alabama. Auparavant, treize États avaient anticipé la décision de la Cour suprême de revenir sur l'arrêt Roe v. Wade en adoptant des trigger laws, c'est-à-dire des textes entrant automatiquement en vigueur après la fin de cette jurisprudence.

Le gouverneur du Missouri s'est d'ailleurs félicité, seulement dix minutes après la décision de la juridiction suprême, que son État devienne "le premier" à interdire totalement l'IVG, sans exception en cas de viol ou d'inceste.

D'autres États pourraient suivre

D'autres États, comme l'Idaho ou le Tennessee, pourraient également interdire l'avortement, car des trigger laws qui prendraient effet dans les trente jours suivant la décision de la Cour suprême avaient été décrétés. Le Texas, où les IVG sont drastiquement encadrées (le délai légal est de six semaines), devrait également suivre cette voie.