Le président américain Joe Biden a confirmé sa présence à la cérémonie d'investiture de Donald Trump, prévue le 20 janvier à Washington, a annoncé la Maison Blanche ce lundi. "Le président a promis qu'il assisterait à l'investiture du vainqueur de l'élection, quel qu'il soit. Lui et la Première dame vont honorer cette promesse et assister à l'investiture", a déclaré Andrew Bates, porte-parole adjoint de la Maison Blanche.
Cette décision contraste avec le refus de Trump d'assister à l'investiture de Biden en 2021. À l'époque, les étaient alors à vif, marqués par l'assaut du Capitole par les partisans de Donald Trump le 6 janvier, jour de la certification de la victoire de Biden. Ces violences avaient été alimentées par les accusations infondées de fraudes électorales lancées par Trump.
Quatre ans plus tard, Joe Biden considère sa présence à l'investiture "comme une importante démonstration de l'engagement à respecter nos valeurs démocratiques et à honorer la volonté du peuple, tandis que nous continuons à assurer une transition ordonnée et efficace", a ajouté Andrew Bates. Durant la campagne électorale, Biden avait souvent décrit Trump comme une menace pour la démocratie, mais il s'est engagé à faciliter une transition de pouvoir harmonieuse après la victoire de Trump face à Kamala Harris le 5 novembre. Les deux présidents se sont rencontrés quelques jours après l'élection à la Maison Blanche, sur invitation de Joe Biden, qui a félicité son rival pour sa victoire.
La cérémonie en elle-même et son déroulement sont inscrits dans la Constitution. C'est une tradition ancrée dans l'histoire des États-Unis. En 2021, lorsque Joe Biden est devenu le 46e président, la chanteuse Lady Gaga a donné le coup d'envoi en chantant l'hymne national. À midi, sur les marches du Capitole, Joe Biden a prononcé le serment présidentiel face au président de la Cour suprême, John Roberts : "Je jure solennellement que j'exécuterai loyalement la charge de président des États-Unis, et que du mieux de mes capacités, je préserverai, protégerai et défendrai la Constitution des États-Unis. Que Dieu me vienne en aide." À midi et une minute, il est ainsi devenu président.
Cette année-là, malgré l'absence de Donald Trump, de nombreuses personnalités politiques étaient présentes, portant des tenues violettes, symbole de la lutte féministe. La cérémonie a également été marquée par la poétesse de 22 ans, Amanda Gorman, qui a récité un texte sur la colline du Capitole, appelant à l'unité des États-Unis.
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