États-Unis : 12 mois avant son départ, Barack Obama livre son ultime discours devant le Congrès

Barack Obama va s'adresser pour la dernière fois en prime-time aux Américains avant le début des primaires, le 1er février prochain.

Barack Obama

Je m'abonne à la newsletter « Infos »

À un an de son départ officiel de la Maison Blanche, et à quinze jours du début des primaires, Barack Obama va prononcer, mardi 12 janvier, son ultime discours sur l'état de l'Union face au Congrès. Le président des États-Unis est déterminé à mettre en valeur son bilan et à livrer sa vision de l'Amérique, pour laquelle il se veut résolument optimiste, au delà de 2016.

Traditionnellement effectué lors du premier mois de l'année civile, ce rendez-vous sonne pour Barack Obama comme la dernière occasion de s'adresser aux Américains en prime-time avant que le pays ne bascule complètement en mode électoral, avec le début des primaires fixé au 1er février.

Barack Obama "très optimiste sur l'avenir"

Dans son discours, le 44e président des États-Unis devrait notamment aborder la question économique, en mettant en avant le rebond effectué sous sa présidence alors que le pays a traversé la plus grave crise depuis les années 1930. L'emploi devrait également être au menu du jour avec les chiffres satisfaisants du chômage (stabilisé autour de 5%, le taux le plus bas depuis sept ans) ou la vigueur du marché automobile américain qui est une forte symbolique Outre-Atlantique.

Le chef de l'exécutif, qui assure avoir toujours "le pied au plancher", ne devrait donc pas entrer dans les débats électoraux qui passionnent déjà l'Amérique. La Maison Blanche, par la voix du chef de cabinet du président Denis McDonough, a pourtant déjà envoyé la première salve lors de l'annonce du discours à venir. Barack Obama est "très optimiste sur l'avenir", a-t-il ainsi déclaré avant d'ajouter qu'il s'agit d'une "différence de taille avec le catastrophisme quotidien des candidats républicains". En effet, Donald Trump, favori des sondages pour les primaires de l'opposition, a dressé un tableau autrement plus sombre. "Nous n'allons pas bien, le pays ne va pas bien", a-t-il lâché. "L'économie n'est pas vraiment robuste. Nous sommes assis sur une énorme bulle prête à exploser".

Si le président américain ne sera vraisemblablement pas à la peine pour défendre son bilan en matière de politique intérieure, la partie s'annonce plus difficile quant à la lutte contre l'État islamique. Selon les derniers sondages, Barack Obama ne parvient pas à convaincre les Américains sur ce front.

La rédaction vous recommande