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            La 11e étape de la Vuelta, le Tour d'Espagne, a été écourté, mercredi 3 septembre 2025, en raison d'une manifestation pro-palestinienne sur la ligne d'arrivée.
Crédit : Aretx Mendieta / ANADOLU / Anadolu via AFP
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La 11e étape du Tour d'Espagne a été écourtée et aucun vainqueur n'a été désigné à Bilbao, mercredi 3 septembre, en raison de la présence massive de manifestants pro-palestiniens sur la ligne d'arrivée. Depuis son départ le 23 août, cette 80e édition de la Vuelta est émaillée de manifestations quotidiennes de militants.
Ils protestent notamment contre la présence de l'équipe israélienne Israel Premier Tech sur le troisième grand Tour de l'année. Plusieurs militants avec des drapeaux et des banderoles étaient massés le long de la dernière ligne droite ce mercredi. Encadrés par les forces de l'ordre, plusieurs d'entre eux ont tenté de forcer les barrières avant le premier passage du peloton sur la ligne d'arrivée.
Après des "incidents sur la ligne d'arrivée, nous avons décidé de prendre les temps à trois kilomètres de la ligne. Il n'y aura pas de vainqueur d'étape", a annoncé la direction de la Vuelta, alors que les coureurs étaient repartis pour un tour autour de la cité basque.
Les temps pris à trois kilomètres de l'arrivée initialement prévue ont été comptabilisés pour le classement général qui est toujours dominé par le Danois Jonas Vingegaard.
Ce nouvel épisode pose de nombreuses questions sur la bonne tenue des étapes à venir et la pression risque de s'accentuer sur l'équipe Israel PT. Cette dernière a néanmoins affirmé qu'elle comptait rester dans cette Vuelta. "Israel-Premier Tech est une équipe cycliste professionnelle et en tant que telle reste déterminée à participer à la Vuelta. Toute autre alternative créerait un précédent dangereux dans le sport cycliste non seulement pour Israel-Premier Tech mais pour toutes les équipes", a-t-elle expliqué ce mercredi.
Avant le départ de la 11e étape, mercredi 3 septembre, plusieurs coureurs ont pointé les risques pour leur sécurité au lendemain de la chute de l'un d'eux provoquée lors d'une telle manifestation. "J'ai chuté à cause d'une manifestation sur la route. S'il vous plaît, nous sommes juste des coureurs cyclistes qui faisons notre travail et si ça continue comme ça, notre sécurité n'est plus garantie. Nous nous sentons en danger", a insisté le coureur italien Simone Petilli sur les réseaux sociaux.
Le grimpeur de l'équipe belge Intermarché s'était retrouvé au sol lorsque plusieurs manifestants ont traversé la route au passage du peloton, lancé à vive allure. "J'ai eu la malchance de tomber après avoir été heurté par la matraque d'un policier qui tentait de me protéger", a-t-il expliqué.
Lors du contre-la-montre par équipes de la 5e étape, des militants avaient déjà tenté de bloquer les coureurs de la formation israélienne à Figueras, en Catalogne. Le directeur de la Vuelta, Javier Guillen, avait indiqué que les organisateurs porteraient plainte auprès de la police, qualifiant cette manifestation d'"acte de violence".
 
     
     
     
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