L'Espagne fait un pas vers l'égalité parentale. Depuis le lundi 1er avril, les Espagnols disposent de 8 semaines de congé paternité, contre 5 semaines auparavant. Les deux premières semaines devront êtres prises de manière continue après l'accouchement, rappelle 20Minutes. Les six autres semaines pourront être utilisées à la carte par le père, jusqu'au premier anniversaire de son fils.
Le congé sera "100 % rémunéré", précise El Pais. Mais si le père ne l'utilise pas, il ne pourra pas transférer ses semaines à la mère.
L'extension du congé paternité, approuvée par le gouvernement le plus féminin de l'histoire de l'Espagne, n'est pas terminée dans ce pays comme le mentionne le Huffington Post : il va passer à 12 semaines en 2020, puis à 16 semaines en 2021. Il sera alors égal au congé maternité.
La France est quant à elle bien moins généreuse : le congé paternité n'est seulement que de 11 jours consécutifs (18 jours pour une naissance multiple) indemnisés depuis 2002, en plus des trois jours accordés par le Code du travail.
Un rapport remis au gouvernement le 11 septembre 2018 préconisait de porter la durée du congé paternité à deux ou trois semaines et de le rendre au moins en partie obligatoire. Plusieurs tribunes ou pétitions, notamment dans le magazine Causette, réclament une révision du congé paternité, jugé trop court.
Selon un baromètre de la Drees, le service statistique des ministères sociaux, rendu public le 17 janvier, 38 % des Français trouvent le congé paternité trop court. En moyenne, entre 2014 et 2016, 63 % des 18-24 ans souhaitent que sa durée augmente. Sept Français sur dix pensent toutefois que ce congé paternité doit rester facultatif.
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