Des policiers néerlandais et australiens vont de nouveau tenter d'atteindre le site du crash du vol MH17, ce lundi 28 juillet dans l'est de l'Ukraine. Un haut responsable de la police a fait cette annonce à Sydney lundi, alors que la situation reste tendue dans la région du site de la catastrophe aérienne.
La veille, les policiers venus des Pays-Bas (dont 193 ressortissants étaient à bord du Boeing de Malaysia Airlines) et d'Australie (qui comptait 28 citoyens et neuf résidents dans le MH17) avaient renoncé à se rendre sur le site du crash, en raison des combats dans cette zone de l'Ukraine contrôlée par les séparatistes pro-russes.
"Comme vous le savez, cette mission avait avorté la veille en raison de l'intensité des combats sur la route menant au site et sur le site lui-même", a déclaré lundi à la presse le vice-directeur de la police fédérale australienne, Andrew Colvin.
Mais les policiers australiens et néerlandais, accompagnés des observateurs de l'OSCE, vont tenter à nouveau de rejoindre le site, a-t-il ajouté, expliquant qu'il venait d'avoir au téléphone un haut responsable australien en Ukraine.
En début de journée, Andrew Colvin avait déclaré à la télévision australienne douter qu'une nouvelle tentative se produise dans l'immédiat, estimant qu'il faudrait "plusieurs jours avant que puissions nous rendre sur les lieux en toute sécurité".
Dimanche, des tirs d'artillerie ont été entendus à un kilomètre du site du désastre, lui-même situé à une soixantaine de kilomètres à l'est de Donetsk, capitale régionale et place forte des insurgés.
Andrew Colvin a précisé que les policiers australiens, non armés, auraient pour unique rôle d'observer en détail le site, un volet important pour les besoins de l'enquête et qui pourrait prendre de cinq à sept jours. Ils ne seraient pas impliqués dans la sécurisation du site.
Le Boeing de Malaysia Airlines, assurant la liaison Amsterdam-Kuala-Lumpur avec 298 personnes à son bord, a été abattu, le 17 juillet, à 10.000 m d'altitude par un missile et une série d'éléments ont conduit Kiev et les Occidentaux à montrer du doigt les rebelles pro-russes et leurs protecteurs au Kremlin.
Dix jours après le drame, des fragments de corps et des débris étaient toujours éparpillés dimanche sur le site sous contrôle de séparatistes, où les inspecteurs n'ont eu qu'un accès limité.
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