Covid-19 : un test provoque une fuite de liquide céphalo-rachidien

VU DANS LA PRESSE - Une quadragénaire américaine venue à l'hôpital pour un dépistage Covid-19 a été victime d'une fuite du liquide céphalo-rachidien. Le coton-tige aurait percé la paroi de son cerveau à cause d'un ancien problème de santé.

Un professionnel de santé en train de réaliser un test pour le coronavirus (Image d'illustration).

Crédit : Tobias Schwarz / AFP

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Venue se faire tester à la Covid-19 en vue d'une opération pour une hernie, une Américaine a remarqué que du liquide transparent sortait de ses narines : le coton-tige du test aurait percé la paroi de son cerveau, provoquant une fuite du liquide céphalo-rachidien par le nez, rapporte Ouest-France.

La patiente âgée d'une quarantaine d'années avait développé une encéphalocèle après avoir été traitée pour de l'hypertension intracrânienne, ce qui fait que la paroi de son cerveau débordait vers les fosses nasales. Un problème non détecté par ses médecins au moment du dépistage.

L'histoire est racontée dans un article paru dans JAMA Otolaryngology-Head & Neck Surgery, le 1er octobre. Son auteur principal, Jarrett Walsh, met en garde ses confrères sur l'utilisation du test nasal chez les personnes opérées des sinus. Interrogé par l'Agence France-Presse, ce médecin de l'hôpital de l'université de l'Iowa rappelle que les professionnels de la santé doivent suivre les protocoles à la lettre. Il ajoute également que les personnes opérées des sinus devraient envisager de demander des tests oraux quand cela est possible.

Des risques d'infection

Lorsque la patiente est venue consulter Jarrett Walsh, elle se plaignait de maux de tête, de vomissements, d'une sensibilité à la lumière et d'une raideur à la nuque. Des symptômes liés à une irritation de la paroi du cerveau selon le médecin. Si l'anomalie n'avait pas été détectée, l'Américaine aurait pu développer une infection potentiellement mortelle du cerveau, ou subir une pression excessive sur le cerveau si de l'air était entré.

Néanmoins, le risque pour la population après ces tests est très faible. La mésaventure de cette patiente est liée à ses anciens problèmes de santé et probablement une mauvaise administration du test, introduit un peu trop haut dans la narine, toujours selon Jarrett Walsh. Elle est depuis complètement rétablie.

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