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Couronnement de Charles III : ces cérémonies passées qui se sont transformées en concours de gaffes
PODCAST - Marie Billon, correspondante de RTL au Royaume-Uni, revient sur ces couronnements passés, ceux d'Elizabeth II, George VI ou encore Édouard VIII, qui se sont transformés en concours de gaffes et vrais bêtisiers.
Le 6 mai 2023, Charles III croisera les doigts pour que tout se passe bien. Que personne ne commette d’impair ou ne provoque un scandale. S'il a bien fait ses devoirs et étudié les couronnements passés, le roi saura que cette journée cruciale ne se passe quasiment jamais comme prévue.
Charles III aura d’autant plus la pression que le couronnement de sa mère fait partie de ces rares occasions où presque rien n’a cloché. Car en fait, c'est sa Majesté elle-même qui a fait ce qui semble être le seul faux-pas de la journée de ce 2 juin 1953. Elizabeth II a oublié de saluer ses dames d’honneur avec une courbette - précisément ! - devant le poteau nord en l’Abbey de Westminster.
Et elles, n’ont donc pas eu l’occasion de faire leur révérence à la reine. Alors, honnêtement, personne n’avait remarqué. Sauf le maître de cérémonie, l’archevêque de Canterbury, Geoffrey Fisher, qui révélera sa frustration dans ses mémoires : en gros, c’est dommage parce qu’on avait beaucoup bossé cette scène, et en plus, c’était jolie à voir.
Les bévues des prélats
Pour une cérémonie qui dure trois heures, un simple oubli de courbette, cela reste raisonnable. Elizabeth II devait le savoir d’expérience, elle-même avait assisté au couronnement de son père en 1937 quand elle avait 11 ans. Elle avait trouvé ça beaucoup trop long. La princesse a échangé un regard complice et soulagé avec sa grand-mère, la reine Mary, quand elles sont arrivées à la fin du livre de prières.
Pour s’occuper pendant le service, la jeune Elizabeth, a pu compter sur les bévues des prélats ! Le maître de cérémonie, un autre archevêque de Canterbury cette fois, avait failli mettre la couronne à l’envers sur la tête de George VI. Il s’est repris au dernier moment.
Mais un de ses collègues, un évêque, a lui, bien marché sur la traîne du souverain. Un autre, a mis son pouce au mauvais endroit : masquant le texte que le monarque devait lire en prêtant serment. Déjà que George VI avait des soucis d’élocution, et que la prise de parole le terrifiait… Il a dû vouer cet évêque aux enfers !