Jusqu'à présent, les cas de coronavirus aux États-Unis concernaient uniquement des personnes de retour d'Asie ou qui ont été au contact de personnes de retour d'Asie. Mais la détection d'un nouveau cas en Californie, dont les autorités sanitaires n'ont pas encore pu déterminer comment il avait contracté le virus, change la donne. La peur d'une propagation de l'épidémie grandit dans le pays.
Mercredi 26 février, Donald Trump a pris la parole depuis la Maison-Blanche, à l'heure des grands journaux télévisés du soir, pour tenter de rassurer ses concitoyens en parlant de risque "très faible". Il a accusé les médias de semer la panique. Pour le président américain, c'est la couverture médiatique qui a fait chuter Wall Street, plus que le virus lui même. Il espère ainsi limiter une casse économique qui ruinerait sa réélection.
Mais Donald Trump a ensuite laissé le micro à une dirigeante des autorités sanitaires qui a corrigé le président en prédisant de nouveaux cas, en parlant de "pandémie" et de "propagation inévitable". Ce mot n’a pas plu au président, qui l’a contredit à son tour, en disant qu'il n'y avait rien d'inévitable.
Comment les Américains peuvent-ils croire les propos rassurants de leur président, alors que depuis le début de son mandat, il aurait fait plus de 15.000 déclarations mensongères ? Voilà un problème épineux en ces temps de crise sanitaire qui s'annonce.
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