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Le président Trump, le 18 août 2020
Crédit : Brendan Smialowski / AFP
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C'était dans la nuit de jeudi 22 à vendredi 23 octobre, lors du dernier débat de la campagne présidentielle américaine. Après une question sur le coronavirus, Donald Trump peint le tableau de la situation puis déclare : "nous avons un vaccin qui arrive. Il est prêt. Ça va être annoncé dans quelques semaines et nous allons le livrer."
Le problème est que l'hôte de la Maison Blanche s'est un peu emballé. CNN a vite douché l'espoir des plus pressés. Interrogés par la chaîne d'information, Pfizer et Morderna, deux des laboratoires outre-Atlantique les plus avancés sur la création d'un vaccin, ont indiqué qu'ils pourraient demander une autorisation d'utilisation dans les semaines à venir. Uniquement s'ils obtiennent des résultats positifs de leurs essais cliniques en phase 3, lorsque les vaccins sont testés sur les volontaires.
De son côté la FDA, l'agence de santé américaine, n'a pas encore délivré d'autorisation d'utilisation d'urgence ni approuvé de vaccin. Le processus est un peu plus long qu'une déclaration faite un soir au cours d'un débat.
Le vaccin est devenu un véritable enjeu politique aux États-Unis. Donald Trump préconisait des injections de désinfectant en avril dernier, désormais il ne parle que de vaccin. Ce dernier est d'ailleurs inscrit dans le programme présidentiel. Lors d'une réunion avec des militants en Caroline du Nord, le président américain a prononcé treize fois le mot "vaccin" en deux heures de discours ont relevé des journalistes américains.
Le 27 août dernier déjà, Donald Trump affirmait dans son discours d'investiture de candidat républicain que des centaines de millions de doses seraient bientôt disponibles. Sans suite. Même résultat lorsque le président annonce un vaccin pour la Toussaint le 3 septembre. Quinze jours plus tard, il déclare sur la chaîne ABC que le vaccin sera disponible sous quatre semaines, toujours rien.
Donald Trump finit par accuser les autorités sanitaires du pays de mener un coup politique contre lui. Elles établiraient des critères plus stricts pour les vaccins. Neuf gros laboratoires américains engagés dans la recherche du vaccin ont de leur côté annoncé ne pas brûler les étapes et refuser de s'aligner sur les agendas politiques.
L'argument du vaccin contre le coronavirus bouscule une partie de l'électorat de Donald Trump. Les anti-vaccins, majoritairement en faveur du républicain font face à un candidat qui veut absolument un vaccin pour se faire réélire. Pour y faire face, des groupes ont lancé des rumeurs. Notamment sur la volonté du président d'interdire la vaccination obligatoire ou encore Donald Trump contraint d'adopter le vaccin par l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
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