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Coronavirus : l’immunité à la Covid-19 pourrait durer des années, selon une étude

DÉCRYPTAGE - Une étude américaine contredit la piste estimant que l'immunité disparaîtrait après la fin de l'infection à la Covid-19, et assure au contraire qu'elle pourrait durer des années, voire des décennies.

Une femme portant un masque de protection à Lyon (illustration)

Crédit : JEFF PACHOUD / AFP

Thomas Pierre

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La bonne nouvelle d'un vaccin imminent pourrait-elle se doubler d'une seconde découverte encourageante : celle d'une immunité durable au Covid-19 ? C'est en tout cas ce que soutient une étude américaine, dont le New York Times se fait l'écho ce mardi 17 novembre, et qui contredit la piste affirmant que l'immunité disparaîtrait rapidement après la fin de l'infection, permettant une contamination année après année. 

Des chercheurs de l'Institut d'immunologie de la Jolla et de l'université de Californie ont en effet observé que huit mois après une première infection au coronavirus, les malades qui s'étaient rétablies "avaient encore suffisamment de cellules immunitaires pour repousser le virus et prévenir la maladie". Mais surtout que ces cellules pouvaient "persister dans le corps pendant très, très longtemps", nous dit le quotidien. "Des années, peut-être même des décennies", assure-t-il. 

Cette longévité exceptionnelle serait essentiellement due à la mémoire immunitaire. "Tout au long de la vie, le système immunitaire garde la mémoire des agressions virales ou bactériennes passées", explique dans une vidéo très pédagogique le réseau d'enseignement Canopée. "Chaque fois qu’un nouvel antigène (une protéine de virus, ndlr) se présente, certaines cellules immunitaires sont chargées (...) de la conserver dans l’attente d’une future agression", ajoute-t-il. 

Au moins 17 ans d'immunité au SRAS

Ainsi, à en croire l'un des co-auteurs de cette étude californienne, le virologue Shane Crotty, "cette quantité de mémoire empêcherait probablement la grande majorité des gens d'être hospitalisés (...) pendant de nombreuses années". D'après cette hypothèse, les rares cas constatés de réinfections pourraient donc plutôt être expliqués par d'éventuelles "variations génétiques virales", même si là encore, le débat de la communauté scientifique n'est pas tranché. 

En juillet dernier, une étude publiée par le site Nature établissait déjà que les survivants de l'épidémie de SRAS (un autre type de coronavirus) de 2003 portaient "toujours des traces de cellules immunitaires, 17 ans après leur guérison", rappelle le New York Times. Des résultats là-aussi résolument optimistes quant à l'efficacité de la réponse à la Covid-19 qu'une vaccination de masse pourrait apporter. 

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