Les États-Unis
entrent dans une nouvelle bataille pour le vaccin. Après la vaccination de
masse, la vaccination ciblée pour se rapprocher de l’immunité collective. Joe
Biden s’est donné un nouvel objectif. Il veut que sept adultes sur dix aient
reçu au moins une dose de vaccin d’ici au 4 juillet, jour de la fête nationale.
C’est-à-dire en deux mois, puisque le président a fait cette annonce mardi 4
mai.
Les
autorités américaines sont dans une position d’équilibriste en ce moment. Si
vous êtes vaccinés, vous pouvez reprendre une activité normale, mais attention
quand même on n'est pas sorti de la crise.
Joe Biden
lui-même a été critiqué en continuant à porter le masque en extérieur, alors
qu’il est pleinement vacciné. Selon les critères des autorités sanitaires, ce
n’est pas nécessaire à moins d’être au milieu d’une foule. Le problème, c’est
qu’on ne sait pas qui autour de nous est vacciné ou pas.
Lors d’un
discours mardi, le président a annoncé souhaiter que sept adultes sur dix aient
reçu au moins une dose le 4 juillet. Et que six sur dix soient
pleinement vaccinés d'ici là. "Allez-vous faire vacciner", a-t-il
même imploré.
L’objectif
est clair : avoir un été presque normal. Joe Biden compte y arriver en
changeant de stratégie. Les autorités se concentrent désormais sur les indécis et
les zones rurales, en s’appuyant sur les petites pharmacies et les médecins des
petites villes. À eux d’avoir les bons mots pour convaincre, être rassurants.
Pour Joe
Biden, il ne manque pas grand-chose pour que des millions d’Américains changent
d’avis sur le vaccin. Pour lui, ce dernier effort est beaucoup moins compliqué
que produire et distribuer un vaccin en un an. Ce qui a été, et pour tous les
pays, une performance.
Dans les
grandes villes, comme ici à New York, le travail est presque fini. 250 millions
de dollars sont alloués à l’embauche de personnes capables de convaincre. Joe
Biden veut convaincre les rétifs au vaccin, un par un. Il commence y avoir des
publicités ciblées à la télévision.
Autre
priorité donnée par Joe Biden : la vaccination des adolescents entre 12 et 15
ans, avec le vaccin Pfizer. Le feu vert pourrait être donné en fin de semaine.
Alors, l'immunité
collective est-elle possible ? A-t-on établi un "portrait" des récalcitrants
? Politiquement, ils sont en majorité républicains. Il y a deux grandes
catégories : les méfiants par nature, convaincus. Pour eux, le vaccin a été
développé trop vite. Et les jeunes adultes qui se sentent invulnérables. Joe
Biden en a rencontré. Il leur a dit : "Oui c’est vrai, il y a moins de risques
pour que vous tombiez gravement malade… Mais vous pouvez véhiculer le virus.
Vous faire vacciner peut aussi sauver des personnes que vous aimez."
On dit
souvent que les États-Unis sont au bout du tunnel, mais il y a quand même
toujours 50.000 cas par jour (il y a très peu de tests) et 700 morts par jour.
Les
Américains sont pressés. Les politiques aussi. En Floride, le gouverneur vient
de lever toute restriction. À New York, le maire annonce une pleine activité à
partir du 19 mai (commerces, salles de sport les cinémas, les théâtres de
Broadway). Ces prochaines semaines, Joe Biden compte s’appuyer sur trois
éléments : les conseils des scientifiques, le poids du gouvernement avec des
politiques ciblées et le bon sens des Américains.
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