Depuis un an, les Israéliens portaient tous un masque, dans les rues, dans le cadre de la crise sanitaire. Mais depuis ce dimanche 18 avril, les masques ne sont plus obligatoires en extérieur. Beaucoup y voient le signe d'une première "victoire" contre le coronavirus.
Ce dimanche, à Jérusalem, les passants étaient nombreux à s'en réjouir, comme Eliana Gamulka. "J'ai porté mon masque dans le bus, la plupart des gens le portaient aussi, puis je l'ai retiré. [...] Je suis soulagée on peut recommencer à vivre", a confié cette gestionnaire de projets de 26 ans, heureuse de cette nouvelle mesure, à deux semaines de son mariage. "On pourra tous célébrer sans masques et ça fera de bonnes photos !"
Près d'elle, à la descente du bus, d'autres personnes gardent encore leur masque, ou le descendent sous le menton, pour pouvoir le remonter à l'entrée d'un commerce. Ester Malka, qui se dit "habituée" à porter le masque, préfère attendre encore un peu avant de l'ôter dans la rue. "Je suis encore craintive [...] On va voir ce qui va se passer quand tout le monde aura enlevé son masque. Si je vois que ça se passe bien dans un mois ou deux, alors je le retirerai", explique cette employée de bureau.
Yuli Edelstein, ministre israélien de la Santé, a annoncé jeudi 15 avril au soir, en marge des célébrations pour l'anniversaire de la proclamation de l'État d'Israël, la levée de l'obligation de porter le masque dans les lieux publics extérieurs. Une mesure adoptée à la faveur d'une intense campagne de vaccination, dans le cadre d'un accord conclu entre le gouvernement hébreu et le géant pharmaceutique allemand, Pfizer.
En échange d'un accès rapide à plusieurs millions de doses, Israël, qui dispose des données médicales digitalisées de l'ensemble de sa population, a fourni à Pfizer des informations sur l'effet de la vaccination.
Depuis le mois de décembre, près de cinq millions d'Israéliens, autrement dit 53% de la population, ont reçu les deux doses du vaccin. Ce chiffre représente environ 80% de la population âgée de plus de 20 ans, selon les données officielles du pays, qui a enregistré quelque 836.000 cas de Coronavirus et plus de 6.300 décès.
"Nous n'en avons pas encore fini avec le Coronavirus car il peut revenir", a prévenu ce dimanche 18 avril le Premier ministre, Benjamin Netanyahu. "La chose la plus importante, pour éviter la récurrence du Coronavirus, est la livraison de millions d'autres doses ; car, tôt ou tard, nous aurons besoin d'un autre vaccin. Le vaccin existant peut expirer après six, neuf mois, ou un an."
En janvier, le pays avait connu un pic de 10.000 cas par jour, malgré sa campagne de vaccination, les effets mettant plusieurs semaines à se faire sentir. La courbe avait commencé à ralentir, permettant aux autorités de rouvrir début mars les bars, les restaurants et les cafés.
Ces derniers jours, le pays n'a enregistré que 200 cas quotidiens. Néanmoins, dans les Territoires palestiniens, la contamination est repartie à la hausse. 23 morts supplémentaires ont été enregistrés en une journée, dans la bande de Gaza. C'est le pire bilan quotidien local depuis le début de la pandémie.
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