Estimés à quelque 20.000 par la police, les participants à ce cortège berlinois hétéroclite rassemblant "libres penseurs", militants antivaccins, conspirationnistes ou encore sympathisants d'extrême droite, tous hostiles aux mesures sanitaires, étaient finalement bien moins nombreux que les 500.000 annoncés par les organisateurs de cette mobilisation intitulée "La fin de la pandémie - Jour de la liberté".
"Nous sommes la deuxième vague", "Résistance" ou encore "la plus grande théorie conspirationniste est la pandémie du nouveau coronavirus" ont scandé les manifestants sous un soleil de plomb. Peu d'entre eux portaient un masque, et la distanciation physique d'un mètre cinquante normalement obligatoire n'était pas respectée. Les forces de l'ordre ont donc décidé de disperser les manifestants.
"C'est une pure tactique de peur : je ne vois pas du tout de danger avec le virus. Je ne connais pas d'autres personnes malades. J'ai connu beaucoup de malades en mars, des skieurs, des vacanciers, il se passait vraiment quelque chose en février, mais maintenant il n'y a plus de malades", a affirmé Iris Bitzenmeier, un participant de la manifestation.
Un avis que partage Anna-Maria Wetzel, arrivée avec une quinzaine d'amis du Bade-Wurtemberg (sud-ouest) où elle a déjà participé à plusieurs rassemblements similaires à Stuttgart. "Les gens qui ne s'informent pas d'eux-mêmes, à l'inverse de nous, restent ignorants et croient ce que le gouvernement leur dit. Ils entrent dans la peur que le gouvernement nous met dans la tête. Et la peur affaiblit le système immunitaire", prétend-elle.
Plusieurs contre-manifestants, dont un cortège de "grands-mères contre l'extrême droite", ont traité ces militants de "nazis".
Commentaires
Afin d'assurer la sécurité et la qualité de ce site, nous vous demandons de vous identifier pour laisser vos commentaires.
Cette inscription sera valable sur le site RTL.fr.