Conflit Israël-Iran : la Russie réagirait "très négativement" si l'ayatollah Ali Khamenei était tué

Donald Trump se prononcera sur une éventuelle intervention américaine en Iran "au cours des deux prochaines semaines", a fait savoir le locataire de la Maison-Blanche, via sa porte-parole Karoline Leavitt, jeudi 19 juin, "compte tenu du fait qu'il y a une possibilité substantielle de négociations éventuelles avec l'Iran dans le futur proche".

Dans une interview accordée à Sky News, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a de son côté mis en garde contre une intervention américaine dans le conflit : "La situation est extrêmement tendue et dangereuse non seulement pour la région mais aussi pour le monde entier (...) Un élargissement de la composition des participants au conflit (...) ne mènera qu’à un nouveau cercle de confrontation et à une escalade des tensions dans la région."

Alors que Benyamin Netanyahou a menacé d'éliminer l'ayatollah Ali Khamenei, et Donald Trump a spéculé sur cette idée, Dmitri Peskov a fait savoir que la Russie réagirait "très négativement" : "Cela entraînerait l'émergence de sentiments extrémistes en Iran, et ceux qui envisagent [d'assassiner Khamenei] devraient garder cela à l'esprit. Ils ouvriraient la boîte de Pandore."

En janvier, la Russie et l'Iran ont signé un partenariat stratégique pour atténuer l'impact des sanctions sur le régime de Moscou et renforcer les partenariats militaires et politiques entre les deux pays.

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