Les États-Unis ont mené une attaque "très réussie" sur trois sites nucléaires iraniens, Fordo, Natanz et Ispahan, a annoncé, samedi 21 juin, Donald Trump, rejoignant l'offensive israélienne au neuvième jour de la guerre entre Israël et l'Iran.
"Une pleine charge de bombes a été larguée sur le site principal, Fordo", a-t-il poursuivi, ajoutant que tous les avions ayant participé à l'attaque étaient "désormais hors de l'espace aérien iranien".
Le président américain a affirmé que les installations d'enrichissement nucléaire de l'Iran avaient été "intégralement et totalement détruites" par les frappes américaines. "L'Iran le caïd du Moyen-Orient doit maintenait faire la paix (...) S'ils ne le font pas, les prochaines attaques seront bien plus importantes, et bien plus faciles", a déclaré le chef de l'État lors d'une déclaration solennelle à la nation.
"Rappelez-vous qu'il reste de nombreuses cibles, celle de (samedi) soir était de loin la plus difficile de toutes (...). Mais si la paix ne vient pas rapidement, nous viserons ces autres cibles avec précision, rapidité et compétence. La plupart d'entre elles peuvent être neutralisées en quelques minutes", a-t-il ajouté.
De son côté, l'agence atomique iranienne a affirmé, dans la nuit de samedi à dimanche que les attaques américaines "n'arrêteront pas" les activités nucléaires de Téhéran. L'organisation a qualifié ces bombardements d'"acte barbare". Le Hamas a également condamné "l'agression criminelle" des États-Unis contre l'Iran.
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a jugé, samedi soir, que l'attaque "menaçait" la paix et la sécurité dans le monde. "C'est une dangereuse escalade dans une région déjà sur la corde raide - et une menace directe à la paix et à la sécurité dans le monde", a-t-il affirmé dans un communiqué, appelant à éviter d'entrer dans "une spirale de chaos".
De son côté, Hakeem Jeffries, un chef de file des démocrates à la Chambre des représentants, a critiqué ces frappes, accusant Donald Trump de pousser les États-Unis vers la guerre. "Le président Trump a induit le pays en erreur sur ses intentions, il n'a pas cherché à obtenir l'autorisation du Congrès pour l'usage de la force militaire et risque d'engager les Américains dans une guerre potentiellement désastreuse au Moyen-Orient," a-t-il déclaré dans un communiqué.
Des avions bombardiers B-2 ont décollé d'une base aux États-Unis en direction de l'ouest, au-dessus du Pacifique, ont rapporté samedi le New York Times et des sites de suivi de vols, sans que l'on sache s'ils ont participé à l'attaque.
Donald Trump, qui avait assuré que l'Iran ne pouvait en aucun cas disposer de l'arme nucléaire, avait dit, vendredi 20 juin, donner au "maximum" deux semaines à l'Iran pour éviter d'éventuelles frappes américaines, mais il a finalement décidé d'aller de l'avant aux côtés de son allié israélien.
Les experts s'accordent sur le fait que seuls les États-Unis ont la capacité de détruire les installations nucléaires iraniennes profondément enfouies, comme l'usine d'enrichissement d'uranium de Fordo, située au sud de Téhéran et au cœur du programme nucléaire iranien.
L'Iran a menacé de représailles contre les intérêts américains au Moyen-Orient si les États-Unis décidaient d'intervenir directement dans le conflit. Jusqu'à présent, Washington s'était contenté d'apporter une aide défensive à Israël face aux missiles iraniens.
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