Conflit Israël-Hamas : pourquoi la libération du deuxième groupe d'otages a-t-elle été retardée samedi ?

La deuxième salve de libération des otages a connu plusieurs rebondissements. Elle a été retardée de sept heures ce samedi 25 novembre. Dans la soirée, 17 personnes ont été relâchées par le Hamas. 13 Israéliens et quatre Thaïlandais ont été remis en liberté. En échange, l'État hébreu a annoncé la libération de 39 prisonniers palestiniens.

Mais le second volet a bien failli ne jamais avoir lieu. Le nombre de camions de l'aide humanitaire pouvant entrer dans Gaza a été l'un des points de désaccords entre les deux camps. La composition de la liste des otages a également tendu les deux parties. Dans un premier temps, le Hamas avait décidé de séparer une mère et sa fille.

Le nom de la jeune Hila Rotem, 13 ans, apparaissait bien. Mais celui de sa mère, aussi retenue à Gaza, était manquant. Séparer les deux était une chose impensable pour les autorités israéliennes, réclamant dans la foulée la libération de la mère. 

De son côté, le mouvement islamiste aurait affirmé ne pas avoir réussi à localiser la femme dans l'enclave palestinienne. La fillette a été libérée en même temps que les 12 autres otages israéliens mais sans sa mère, restée à Gaza. À son retour, la jeune Hila n'a pas retrouvé son père, tué lors des attaques du 7 octobre dernier.