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Chantier destructeur à la Maison Blanche : "South Park" se paie une nouvelle fois Donald Trump dans son épisode d'Halloween

La série américaine s'est emparée de la destruction polémique de l'aile Est de la Maison Blanche pour caricaturer une nouvelle fois Donald Trump.

Donald Trump dans l'épisode Halloween de "South Park"

Crédit : Capture d'écran Youtube South Park Studios

Trump fait entrer les bulldozers à la Maison Blanche : pourquoi son grand chantier fait polémique

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Entre South Park et Donald Trump, l'histoire continue. Dans un épisode spécial Halloween sorti le 31 octobre, la série parodie une nouvelle fois le président américain. Ce deuxième épisode de la 28e saison attaque Donald Trump sur la démolition de l'aile Est de la Maison Blanche qui a débuté le 20 octobre. Il souhaite la transformer en une grande salle de bal de 8.000 m² capable d'accueillir 650 personnes. Coût du projet : 300 millions de dollars.

Dans la série, il est question de transformer une partie cette aile en une crèche pour son futur enfant, le fruit de son amour avec Satan. Mais ses plans tombent à l'eau quand il apprend que des forces inconnues conspirent pour tuer son bébé.

Même si le président américain avait tenté d'avorter de cet enfant, il est complètement bouleversé par cette nouvelle jusqu'à être hanté par le fantôme de sa femme Melania.

Des caricatures qui déplaisent à la Maison Blanche

Ce n'est pas la première fois que Donald Trump est parodié par la série. Le 24 juillet dernier, il était apparu en train de ramper nu dans un désert, ou encore suppliant Satan de coucher avec lui, le diable repoussant ses avances.

La caricature n'avait pas plu à la Maison Blanche qui avait qualifié la série de "plus pertinente depuis plus de 20 ans et qui se maintient à grand-peine avec des idées sans inspiration, dans une tentative désespérée d’attirer l’attention". "Aucune série de quatrième ordre ne peut compromettre la série de succès du président Trump"; avait affirmé la porte-parole Taylor Rogers.

La série "South Park", très critique envers le président américain et sa volonté d'expulser des millions d'immigrés en situation irrégulière, irrite régulièrement l'administration Trump, qui mène plus généralement une véritable bataille culturelle et médiatique.

Début octobre, plusieurs figures de la droite américaine avaient également critiqué le choix de la star hispanique Bad Bunny pour assurer le concert du Super Bowl 2026, la ministre Kristi Noem promettant que la police de l'immigration surveillera la finale du championnat de football américain, à cause de la présence du chanteur portoricain pour assurer le concert de la mi-temps.

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