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Cessez-le-feu à Gaza : Emmanuel Macron souhaite la restauration d'une "gouvernance palestinienne à Gaza"

De son côté, le président des États-Unis, Joe Biden, a salué une "région profondément transformée" après l'entrée en vigueur du cessez-le-feu à Gaza.

Emmanuel Macron, le 6 janvier 2025

Crédit : Aurelien Morissard / POOL / AFP

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Le moment était attendu. Dimanche, les dispositions de l'accord du cessez-le-feu sont entrées en vigueur. Trois premières otages du Hamas ont ainsi été libérées et remises à l'armée israélienne.

Face à cette avancée majeure, le président américain Joe Biden s'est félicité dimanche que le Proche-Orient soit une "région profondément transformée". Après la libération des premières otages, il a appelé à prier pour elles et leurs familles.

Il a décrit cet accord comme "la négociation la plus dure" de sa vie. "Après tant de douleurs, de destructions, de pertes en vies humaines, les armes se sont tues aujourd'hui à Gaza", a salué le dirigeant démocrate.

Pour le clan Trump, le mouvement islamiste palestinien Hamas "ne gouvernera plus jamais à Gaza", selon un futur conseiller à la Sécurité nationale de Donald Trump, Mike Waltz.

Macron souhaite "une gouvernance palestinienne à Gaza"

De son côté, Emmanuel Macron a souligné samedi, lors d'un entretien téléphonique avec le dirigeant palestinien Mahmoud Abbas, l'importance de "pouvoir restaurer une gouvernance palestinienne à Gaza, impliquant pleinement l'Autorité palestinienne".

Il a aussi fait valoir que "l'avenir de la bande de Gaza devait s'inscrire dans celui d’un futur État palestinien et qu’il fallait s'assurer ce faisant qu'aucun massacre, tel que celui commis le 7 octobre, ne puisse jamais se reproduire contre le peuple israélien", a ajouté la présidence française.

Pour l'Élysée, il est "maintenant essentiel de travailler immédiatement à répondre à l'urgence vitale pour les Gazaouis, en s'assurant d'un acheminement massif d'aide humanitaire, à la hauteur des besoins des habitants".

"Le début d'un nouveau chapitre"

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a affirmé dimanche que les trois otages libérées par le Hamas "ont traversé l'enfer", ajoutant qu'elles sortaient "de l'obscurité vers la lumière, de l'esclavage vers la liberté".

La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a souhaité que cette étape "soit le début d'un nouveau chapitre pour Israël et le peuple palestinien". "Voir les otages retrouver leurs familles remplit nos cœurs d'espoir", a-t-elle indiqué, en saluant le cessez-le-feu à Gaza que l'Europe "soutiendra".

Côté britannique, le Premier ministre Keir Starmer a salué la nouvelle "fantastique" de la libération des trois otages israéliennes, dont une ressortissante israélo-britannique Emily Damari, et a appelé à ce que l'accord de cessez-le-feu soit "pleinement mis en oeuvre".

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