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Brésil : pourquoi la justice a-t-elle ordonné la destitution du patron de la fédération de foot ?
"La mise à l'écart de la direction actuelle" de la Confédération brésilienne de football a été ordonnée par un juge de Rio de Janeiro.
Ednaldo Rodrigues, patron de la CBF, en mai 2024.
Crédit : MAURO PIMENTEL / AFP
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La Confédération brésilienne de football (CBF) fait parler d'elle, une nouvelle fois. Elle a acté, lundi 12 mai, l'arrivée de Carlo Ancelotti sur le banc de la Seleçao, à un peu plus d'un an de la prochaine Coupe du monde. Mais, ce jeudi 15 mai, un tribunal de Rio de Janeiro a ordonné la destitution du patron de la CBF, Ednaldo Rodrigues.
Cette décision a été motivée par un soupçon de "falsification" d'une signature. La justice a déclaré "nul" et non avenu un accord qui avait maintenu le chef du foot brésilien à son poste. Ce dernier avait été écarté de ses fonctions en décembre 2023 avant de finalement retrouver son poste. Il a récemment été réélu à la tête de la Confédération brésilienne de football.
Le juge Gabriel de Oliveira Zefiro, du Tribunal de justice de Rio, a ordonné "la mise à l'écart de la direction actuelle de la CBF". Le vice-président de la CBF est chargé d'organiser une nouvelle élection dans les plus brefs délais.
L'accord invalidé par le juge de Rio devait mettre fin à un contentieux sur la première élection d'Ednaldo Rodrigues en mars 2022. "Je déclare l'accord nul, en raison de l'incapacité mentale de l'un des signataires, Antonio Carlos Nunes de Lima, et de la possible falsification de sa signature", a souligné le magistrat.
