Un tollé presque unanime après la condamnation d'Aung San Suu Kyi. "Une tentative effroyable d'étouffer l'opposition", déplore Londres ce lundi 6 novembre à l'issue de la condamnation d'Aung San Suu Kyi à quatre ans de prison par le régime militaire birman. L'opposante birmane, prix Nobel de la Paix, était jugée pour violation des règles sanitaires.
Dans sa toute puissance, la junte militaire birmane ne cherche plus vraiment de chef d'accusation crédible. Aung San Suu Kyi écope de quatre ans de prison dont deux pour non-respect des règles Covid dans le cadre des élections remportées haut la main par son parti l'année dernière. Les militaires disent avoir trouvé 11 millions d'irrégularités au cours de ce scrutin, justifiant ainsi le coup militaire du 1er février.
Assignée à résidence depuis, celle qui incarne encore un espoir démocratique pour de nombreux Birmans reste sous le coup d'autres accusations : importation illégale d'outils de télécommunication, corruption, fraude électorale… Elle pourrait passer le reste de sa vie en détention. Les ONG dénoncent des accusations fallacieuses, l'ONU demande la libération de tous les prisonniers politiques. Une ONG locale de défense des droits humains estime à 1.300 le nombre de personnes tuées par les militaires depuis leur prise de pouvoir par les armes, il y a dix mois.
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