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Guerre en Ukraine : l'attaque sur Kiev montre que la Russie "ne veut pas mettre fin à la guerre" selon Zelensky

La Russie a lancé une nouvelle attaque massive sur la région de Kiev, dans la nuit de vendredi à samedi 27 décembre. Il s'agit de la preuve que Moscou "ne veut pas mettre fin à la guerre", a dénoncé Volodymyr Zelensky.

Volodymyr Zelensky a annoncé avoir obtenu des États-Unis une révision de leur plan pour terminer la guerre avec la Russie.

Crédit : Genya SAVILOV / AFP

Sabrine Mimouni & AFP

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Plusieurs centaines de drones et de missiles russes ont été envoyés sur la région de Kiev, au cours de la nuit de vendredi 26 à samedi 27 décembre. Les attaques, qui ont provoqué un incendie dans un immeuble résidentiel, ont fait au moins un mort et cinq blessés, dont quatre ont été hospitalisés, selon le maire Vitali Klitschko. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky dénonce une attaque qui prouve que Moscou "ne veut pas mettre fin à la guerre".


Les Russes "cherchent à saisir toutes les occasions d'infliger à l'Ukraine des souffrances encore plus grandes et d'accroître leur pression sur d'autres à travers le monde", a déclaré le président ce samedi 27 décembre matin.

Une attaque la veille d'une négociation importante

Ce dernier s'est exprimé juste avant son départ pour les États-Unis, où il doit s'entretenir avec Donald Trump pour discuter du plan visant à mettre fin au conflit russo-ukrainien. Les pourparlers en vue d'un règlement du conflit se sont accélérés ces dernières semaines, à la suite de la présentation d'un plan dévoilé par Donald Trump. 

Volodymyr Zelensky "n'a rien tant que je ne donne pas mon accord", a toutefois averti le président américain. "Donc nous verrons bien ce qu'il a", a-t-il indiqué dans un entretien au site internet Politico. "Je pense que ça se passera bien avec lui. Je pense que ça se passera bien avec Vladimir Poutine", avec lequel il prévoit de s'entretenir "bientôt", a révélé Donald Trump.

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La dernière version du plan américain, un document en 20 points, propose notamment de geler les positions des deux camps sans répondre à la demande russe d'un retrait des forces ukrainiennes des quelque 20% de la région de Donetsk - métropole du Donbass - qu'elles contrôlent encore.

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