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Sydney traumatisé après l'attentat antisémite
Crédit : Saeed KHAN / AFP
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L’attaque s’est produite en pleine célébration de Hanouka, alors que de nombreuses familles étaient rassemblées sur la plage de Bondy dans la commune de Sydney, en Australie. Très vite, la fête a viré au chaos, plongeant les participants dans la stupeur et la terreur. Quinze personnes ont perdu la vie dans cette attaque qui a endeuillé tout le pays.
Illan, un jeune Français, se rendait à l’événement avec un groupe d’amis. Quelques minutes avant les tirs, ils ont décidé de s’arrêter dans un glacier situé juste en face du lieu de rassemblement. "On sortait juste après avoir payé quand on a entendu des coups de feu. Je voyais les gens autour de moi vraiment en panique, certains pleuraient, les serveuses tremblaient", a-t-il raconté à RTL. Devant lui, un mouvement de foule s'est formé, des personnes couraient dans tous les sens, d’autres criaient ou sont restés allongées au sol, sans comprendre d’où venaient les tirs.
"Les bruits d’arme étaient vraiment intenses, on parle de beaucoup de coups de feu, il y avait deux armes", a-t-il poursuivi. Lorsque les tirs se calment, Illan s’est approché et a découvert plusieurs corps à terre. "Je me dis que si je ne m’étais pas arrêté prendre cette glace, je pense avoir eu un gros coup de chance."
Attaque de Sydney : "On a cru qu'on allait mourir" racontent des Français présents sur les lieux
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Deux autres Françaises, Anna et Leina, âgées de 21 et 22 ans, participaient à la fête lorsqu’elles ont entendu les premiers tirs. "Au départ, on a entendu un premier ‘pah’. J’ai compris direct que ce n’était pas des pétards", a raconté Leina. Alors qu'elle a attrapé alors Anna et lui a intimé de fuir.
Autour d’elles, la scène est chaotique. "Ça criait, ça courait, il y avait des familles et des enfants. On a cru qu’on allait mourir", a-t-elle confié. Les deux jeunes femmes estiment avoir été protégées des premières balles par la foule devant elles. Lors du mouvement de panique, la peur ne les quitte pas.
Anna s'est souvenu du regard des agents de sécurité, tentant d’évacuer les participants au plus vite. "Les vigiles et les hommes de sécurité nous disaient de courir, de partir. On est vite parties en courant, on ne s’est pas retournées", a-t-elle expliqué. Une décision instinctive, motivée par la peur de découvrir l’horreur derrière elles. "On s’est dit que si on se retournait, on allait juste voir des cadavres partout."
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