WhatsApp dans le viseur du gouvernement britannique. L'application de messagerie instantanée aurait peut-être joué un rôle crucial dans l'attaque de Westminster revendiquée par l'État islamique, qui a fait quatre morts et une cinquantaine de blessé. Khalil Masood, l'assaillant britannique de 52 ans, aurait utilisé Whatsapp juste avant l'attaque. C'est ce qu'affirme la ministre de l'Intérieur britannique Amber Rudd sur Sky News, comme le rapporte l'AFP.
WhatsApp, qui appartient à Facebook, est un service de messagerie sécurisée, qui rend tout échange illisible pour quiconque tentant de l'intercepter, comme l'explique le site de la BBC. C'est dans une interview pour cette même chaîne que la politicienne britannique a fait état des obstacles posés par ces nouvelles technologies dans la traque de terroristes, le 26 mars : "Avant, on ouvrait des enveloppes ou on écoutait des conversations téléphoniques lorsque l'on voulait découvrir ce que faisaient les gens. (...) Légalement, par le biais de mandats. Mais dans ces situations, nous devons nous assurer que nos services de renseignement ont la capacité d'avoir accès à ce qui est encrypté sur WhatsApp". Elle a par ailleurs annoncé rencontrer jeudi plusieurs responsables d'entreprises compétentes dans ce domaine, sans les nommer, pour les convaincre de collaborer avec les autorités.
Si elle a assuré ne pas vouloir "entrer dans le Cloud, ni quoi que ce soit du genre", elle demande à WhatsApp et aux entreprises similaires de "reconnaître leur responsabilité de s'engager auprès des gouvernements en cas de terrorisme". Pour elle, "Il ne devrait y avoir aucune cachette pour les terroristes." Le site de la BBC rappelle que WhatsApp fait de la protection des communications l'un de ses "principes de base".
Tim Cook, PDG d'Apple qui utilise lui aussi des messageries encryptées, a soutenu par le passé qu'il serait "mauvais" que les gouvernements forcent Apple à "construire une porte de derrière" pour intégrer leurs produits. À la suite de l'attaque, la police a interpellé 11 personnes soupçonnées de participer à la préparation d'attentats. Mais seule une de ces personnes restait en garde à vue dimanche 26 mars, un homme âgé de 58 ans arrêté à Birmingham, dans le centre de l'Angleterre. Les 10 autres ont été remises en liberté, dont l'une, une femme de 32 ans, en liberté conditionnelle.
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