1. Accueil
  2. Actu
  3. International
  4. Assemblée générale de l’ONU : divisions et fractures au cœur des débats
3 min de lecture

Assemblée générale de l’ONU : divisions et fractures au cœur des débats

Les divisions et les fractures qui existent face aux différentes crises mondiales étaient au cœur des discussions de la première journée de l’Assemblée générale de l’ONU, mardi 20 septembre.

L'Assemblée générale des Nations Unies.
Crédit : Anna Moneymaker / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP
Julien Doucet & AFP
Je m'abonne à la newsletter « Infos »

La première journée de prises de parole à l’Assemblée générale de l’ONU a mis au premier plan les fractures et les divisions qui existent ainsi que le besoin de "solidarité" entre les pays. Plusieurs mises en garde des dirigeants ont porté sur les nombreuses divisions qui subsistent face aux nombreuses crises mondiales.

Dans son discours d’ouverture, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres a regretté que "la crise du pouvoir d'achat se déchaîne, la confiance s'effrite, les inégalités explosent, notre planète brûle" et que malgré tout, "nous sommes bloqués par un dysfonctionnement mondial colossal."

Il a ensuite ajouté : "Ces crises menacent l'avenir même de l'humanité et le destin de la planète. "Ne nous berçons pas d'illusion (...) un hiver de grogne mondiale se profile à l'horizon." L’invasion de l’Ukraine était au cœur des discussions, alors que le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’exprimera par visioconférence mercredi 21 septembre.

Les référendums d’annexion fortement critiqués

Mardi 20 septembre, la tenue de referendums d’annexion dans quatre régions d’Ukraine a été annoncée par les autorités installées par la Russie ana ces zones. Ils auront lieu du 23 au 27 septembre. Le chancelier allemand, Olaf Scholz, a dénoncé des "référendums fictifs" qui ne sont pas acceptables. Pour Emmanuel Macron, c’est une "parodie". Les pays du sud regrettent que les Occidentaux focalisent leur attention sur l’Ukraine alors que beaucoup sont dans une situation alimentaire périlleuse, ce qui est l’une des conséquences de la guerre.

Le président de la République, Emmanuel Macron, ne souhaite pas que la situation bascule dans une "opposition de l'Ouest contre le reste". Le chef de l’État a ensuite affirmé : "Il ne s'agit pas ici de choisir un camp entre l'Est et l'Ouest, ni entre le Nord et le Sud, il s'agit de la responsabilité de tous ceux qui sont attachés (...) à notre bien le plus précieux, la paix." Durant sa prise de parole, Emmanuel Macron a accusé la Russie d’être responsable d’un "retour des impérialismes et des colonialismes". Le président ne souhaite pas que le monde se fracture davantage et a notamment prôné l’unité

Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a souhaité faire passer un message d’unité et a émis la volonté de renforcer la coopération et la solidarité internationale. De son côté, le président sénégalais, Macky Sall a déclaré : "Je suis venu dire que l'Afrique a assez subi le fardeau de l’Histoire", avant d’ajouter "qu'elle ne veut pas être le foyer d'une nouvelle guerre froide."

Le réchauffement climatique au coeur des débats

La crise environnementale a également été longuement abordée. Les pays pauvres qui subissent majoritairement les conséquences du réchauffement climatique espèrent voir les pays riches tenir leurs promesses et leur accorder des aides financières pour compenser les effets.

"Il est grand temps de dépasser ces discussions sans fin", a lancé Antonio Guterres. Le secrétaire général de l’ONU a ensuite appeler les pays riches à taxer les entreprises productrices d’énergies fossiles qui ont vu leurs bénéfices augmenter depuis le début du conflit en Ukraine. Cette question climatique est urgente à deux mois de la conférence sur le climat de l’ONU, la COP27 en Egypte.

Des discussions autour du nucléaire iranien


Mercredi 21 septembre, le président des États-UnisJoe Biden, s’exprimera à la tribune. Traditionnellement, le président américain s’exprime en premier, mais avec les funérailles d'Elizabeth II, le chef d’État a décalé son allocution.

Enfin, la question du nucléaire iranien a également été abordée, en présence du président Ebrahim Raïssi qui se trouve à New York pour sa première Assemblée générale.
"La balle est maintenant dans le camp de l'Iran", a indiqué Emmanuel Macron après une longue rencontre avec le dirigeant iranien. L’objectif est de remettre en place l’accord trouvé en 2015 portant sur le nucléaire pour empêcher l’Iran de posséder l’arme atomique. Des dissidents iraniens ont annoncé le dépôt d'une action en justice à New York contre Ebrahim Raïssi pour son rôle de juge pendant la révolution lors de laquelle des milliers de personnes ont été condamnées à mort.

La rédaction vous recommande
À écouter aussi

L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail.

Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien

S’abonner à la Newsletter RTL Info
En Direct
/

Bienvenue sur RTL

Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur

Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.

Bienvenue sur RTL

Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio

Je crée mon compte