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Argentine : Javier Milei aurait-il troqué sa "tronçonneuse" pour un "arrosoir" ?

Après une politique d'austérité qui l'a fait chuter dans les sondages, le président argentin Javier Milei a initié un changement de cap pour le budget 2026.

Javier Milei s'est exclamé depuis le QG de son parti après la défaite.

Crédit : STRINGER / AFP

Javier Milei aurait-il troqué sa "tronçonneuse" pour un "arrosoir" ?

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Bénédicte Tassart - édité par Caroline Frühauf

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Le président argentin Javier Milei serait-il en train de s'adoucir ? Il s'est fait connaître en disant vouloir couper dans les dépenses publiques "à la tronçonneuse". Le président argentin avait été élu il y a presque deux ans sur un programme d'austérité avec des dizaines de milliers d'emplois publics supprimés. 

Cette semaine, il déclare que" le capital humain est la priorité du gouvernement argentin". Il s'agit d'un changement de cap radical avec un budget 2026 qui vient d'être présenté avec une hausse des retraites de 5% en plus de l'inflation. Les dépenses publiques sont aussi en augmentation pour l'éducation et la santé. 


Où est passée la tronçonneuse de ce président ultralibertarien, surnommé le "Trump de la Pampa" ? Javier Milei ouvre le porte-monnaie, mais le budget sera toujours en excédent. Le Fonds Monétaire International, qui a financé la relance économique de l'Argentine, y veille. 

Réformer et faire des économies, sur le papier, ça marche. L'Argentine a relancé la machine, mais dans les faits, le peuple tire la langue, en particulier les retraités et les fonctionnaires. Les manifestations se multiplient dans le pays et la cote de popularité de Javier Milei chute. Les dernières élections locales à Buenos Aires ont mis en échec le parti du président ultralibéral. Un mauvais présage avant les législatives d'octobre.

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Javier Milei est conspué aussi à cause de soupçons de corruption de sa sœur, Karina, surnommée "la patronne" par le président argentin. Celle qui exerce un rôle de vice-présidente aurait touché des pots de vins d'entreprises pharmaceutiques. Quand les sondages sont mauvais, tous les politiques le savent, rien de mieux que d'arroser les électeurs.

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