Affaire Maddie McCann : les parents harcelés par une femme polonaise prétendant être leur fille

Les parents de Madeleine McCann, la petite Britannique dont la disparition en 2007 au Portugal n'a jamais été élucidée, ont raconté mercredi 8 octobre 2025 devant le tribunal de Leicester (centre de l'Angleterre), l'angoisse provoquée par le harcèlement d'une jeune polonaise, Julia Wandelt, 24 ans, prétendant être leur fille.

Elle est jugée depuis le lundi 6 octobre 2025 pour harcèlement envers la famille McCann. Cette Polonaise, arrêtée en février 2025, est accusée d'avoir durant plus de deux ans et demi téléphoné et écrit à de nombreuses reprises aux parents de Maddie, et de s'être rendue devant leur domicile.

"Le niveau de stress et d'anxiété que cela m'a causé a augmenté au fil du temps", a raconté, la mère, Kate McCann, dont les faits de harcèlement, reprochés à Julia Wandelt, se sont produits entre juin 2022 et février 2025, avec des pics d'intensité. 

Le harcèlement téléphonique

En avril 2024, elle a téléphoné plus de 60 fois en une seule journée aux parents de Maddie, selon l'accusation. "Laissez-moi une chance, je ne suis pas une menteuse", a-t-elle supplié dans un message laissé sur le répondeur familial. 

"Je pense que cela m'affectait tellement qu'une petite partie de mon cerveau se demandait 'et si ?'", a raconté Kate McCann au tribunal. "Cela n'a aucun sens", s'est ensuite dit la mère de Madeleine, en raison de la nationalité polonaise de Julia Wandelt et du manque de ressemblance. "Je ne peux pas dire à quoi ressemble Madeleine aujourd'hui, mais si je voyais une photo d'elle, je la reconnaîtrais", a-t-elle poursuivi.

Des "preuves scientifiques irréfutables"

La mère de Maddie, qui a deux autres enfants, des jumeaux aujourd'hui âgés de vingt ans, s'est sentie "réellement plus détendue" seulement après l'arrestation de Julia Wandelt.

À l'ouverture du procès lundi, le parquet a souligné qu'il existait des "preuves scientifiques irréfutables" (sans donner de précisions) démontrant que Julia Wandelt n'a aucun lien familial avec les McCann.

Selon la presse britannique, un test ADN réalisé par un enquêteur privé a montré que Julia Wandelt était Polonaise, mais l'accusée a ensuite contesté les résultats et publié d'autres conclusions du test, montrant qu'elle serait moitié polonaise, moitié britannique.

Les parents McCann, eux, se sont toujours refusé à faire un test ADN, jugeant que cela n'était pas de leur "responsabilité" et que les enquêteurs les avait assurés que l'accusée n'était pas leur fille, a souligné, le père, Gerry McCann.

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